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Visa pour l’Image : le photojournalisme peut-il avoir la cote ?

Tandis que s'ouvre le plus grand festival de photoreportage à Perpignan, la crise des médias compromet chaque jour plus la survie du photoreportage. Et si le collectionneur sauvait le photoreporter ?

La photographie s’est fait une place sur le marché de l’art. Il lui a pourtant fallu du temps pour séduire les acheteurs et les collectionneurs. La photo a longtemps été définie comme une technique permettant de reproduire la réalité. Or cette description la rendue moins créative par rapport à la peinture et d’autres domaines d’activité. Depuis, elle se voit attribuer le statut d’objet de "patrimoine culturel". Les photos immortalisent effectivement des pans de l’histoire. Elles sont considérées comme des témoignages précieux et inestimables de nombreux événements.

"Il suffit d’avoir l’œil pour déceler les véritables pépites" Marc-Arthur Kohn

La photographie commence à être associée au monde de l’art avec mon confrère parisien Pierre Cornette de Saint-Cyr dans les années 1970. Ce commissaire-priseur est d'abord un passionné de dessins anciens. L’achat d’un dessin pour le mariage de son ami est le phénomène déclencheur. Le commissaire-priseur avait une véritable œuvre d’art entre les mains - achetée une somme dérisoire. Au fil de ses recherches, il découvre aussi des épreuves photographiques. Cela lui donne l’idée d’organiser en avant-garde des ventes de photo. "Un bon collectionneur doit devancer les tendances et les modes" est un de ses maître-mots. Pour sa collection privée, il a commencé à acheter des photographies. Il a toujours recherché celles qui se démarquaient des autres et qui complétaient celles qui étaient déjà en sa possession. Il a alors acquis une bonne connaissance de ce domaine avec toutes les techniques et le talent des photographes.

En devenant un spécialiste, il est même rapidement devenu une référence. Il a d’ailleurs toujours revendiqué d’en être le pionnier. Il a mis en place tout l’effort pédagogique indispensable pour instruire le public. Il s’agit effectivement de fond inestimable qui ne captivait alors personne. L’objectif est de susciter l’intérêt des autres collectionneurs. Il réussit son pari puisque ses actions ont favorisé la création de la Foire Internationale d’Art Contemporain et la Maison Européenne de la Photographie.

Depuis, la photographie est exposée dans les galeries d’art ce qui a déclenché des ventes mémorables. Les tirages authentiques et rares sont les plus prisés comme pour les autres œuvres d’art. Différents détails sont alors vérifiés afin de certifier la photographie. Elle doit indiquer la date de prise de vue et celle du tirage. Il faut également le nom du tireur ainsi que la signature du photographe et son cachet. Dans certains cas, le cachet peut être celui de l’agence ou d’un magazine. Il arrive que des annotations manuelles figurent sur la photo pour expliquer la scène. Les produits proposés sur le marché sont variés tels que les négatifs sur verre, les albums, les épreuves de lecture, les diapositifs et les tirages de presse.

Le photojournalisme, un art reflétant la réalité

Le photojournalisme se démarque des autres types de photographie. Le but est de prendre en photo les actualités et les évènements sur le moment. Ces clichés servent ensuite de support pour relater les faits de manière précise et situer dans leurs contextes. Les photographes étaient freinés par le long temps de pause au début de cette activité. Il fallait entre 5 et 10 minutes pour préparer l’appareil, ce qui ne permettait pas de photographier des sujets en mouvements. Les premières photos de presse datent de 1856 avec Roger Fenton. Ce photographe anglais s’est rendu à Crimée pour prendre des clichés de la guerre. Il a ainsi immortalisé les troupes turques, russes, françaises et anglaises en pleine action. O’Sullivan se lance aussi dans l’aventure en réalisant son reportage «  La moisson de la mort  » en 1863. Celui-ci traite de la mythique bataille de Gettysburg. Bien entendu, les photographes travaillaient alors dans des conditions pénibles. Ils devaient transporter de lourds matériels puisque l’appareil pouvait peser jusqu’à 40 kg. Quant à Jacob Riis, il s’est servi de la photographie pour dénoncer les luttes sociales. Avec la volonté de produire des images de qualité, il a utilisé lapoudre pour créer une explosion. Ce phénomène n’est autre que le précurseur du... flash. Il permettait d’obtenir des clichés plus nets et plus réalistes.

Malgré les avancées technologiques, le photojournalisme ne se développe qu’après la Première Guerre mondiale en Europe. Les journaux britanniques s’inspiraient de la presse américaine. Ils ont donné de plus en plus d’importance à la photographie pour illustrer les articles. En France, c’est Jean Prouvost qui a donné une place de choix au photojournalisme dans la presse quotidienne. Le 2 mai 1931, il déclare que la photo est devenue incontournable. Il est tout aussi important de voir que de savoir. Les photojournalistes commencent alors à devenir populaires et leur notoriété grandit de jour en jour. Erich Salomon est ainsi le premier photographe à adopter ce titre pour désigner son métier. Au fur et à mesure que le nombre de journaux illustrés augmente, les agences spécialisées en photographie se multiplient également. La concurrence entre les photojournalistes s’installe rapidement. Ils usent de nombreux stratagèmes pour être les premiers à publier des scoops. C’est ainsi que le Hongrois Bertalan Garai a eu l’idée de se servir de pigeons voyageurs. La Seconde Guerre mondiale a aussi contribué à la popularité de photojournalistes comme Robert Capa. Armé de courage, il débarque sur les côtes de Normandie le 6 juin 1944 au côté des GI's américains. Ces artistes de talent ont inspiré les générations futures à embrasser la carrière de photographe. Ils ont aussi permis à certains critiques d’art de se spécialiser dans la photographie. 

La photographie, un bon moyen d’investir

L’achat des photographies d’art a explosé depuis quelques années. De plus en plus de galeries spécialisées ouvrent leur porte au grand public. Elles proposent à la vente les clichés qui y sont exposés. Le prix constitue leur principal argument. Ils sont effectivement accessibles à des tarifs défiant toute concurrence. En revanche, certaines photos s’acquièrent à des montants bien plus conséquents dans les galeries d’arts contemporains et les maisons de vente. Le prix de ces tirages dépasse facilement le million d’Euros. Cette tendance est plus importante dans la capitale française.

"En peu de temps, Paris est devenu le marché phare pour ce type d’art" Marc-Arthur Kohn

En peu de temps, Paris est devenu le marché phare pour ce type d’art. La ville abrite d’ailleurs de nombreuses galeries. Elle accueille aussi différents évènements dédiés à la photographie comme Paris Photo. Les exposants viennent des quatre coins du monde.

Pour toutes ces raisons, il est judicieux d’investir dans une photographie. La seule condition est d’éviter les pièges. Il faut aussi avoir l’œil aguerri pour reconnaître les photos qui ont de la valeur. Il est alors nécessaire de faire le tour des musées, des galeries, des foires et des expositions. Il est également recommandé de se rendre dans les maisons de vente. Cet exercice permet de reconnaître les spécialités et le style des différents photographes. Il est nécessaire d’analyser les prix du marché pour connaître les œuvres qui sont cotées et qui ont de la valeur. L’authentification des photos joue également un rôle crucial dans le choix des achats réalisés.

La loi française stipule que les photos prises et tirées par le photographe sont considérées comme des œuvres d’art. Le tirage peut être fait par un tiers, mais sous sa supervision. Chaque tirage doit être numéroté et signé. Le nombre de tirages ne doit pas dépasser les 30 exemplaires, tous supports et formats confondus. Il faut également s’assurer que les photos soient accompagnées d’un certificat d’authenticité. Ce document permet de distinguer les tirages d’origine par rapport à une simple reproduction. D’autres facteurs entrent en considération lors de l’achat d’une photographie d’art. Il faut savoir que le prix dépend aussi du support utilisé. Il y a ainsi une grande différence entre une photo sur papier et un cliché imprimé sur Plexiglas ou sur de l’aluminium. La taille constitue un autre point à prendre en compte. Plus une photo est grande, plus son prix est élevé. Pour les collectionneurs, ils font plus attention aux tirages d’origine. De nombreux photographes ont beaucoup de talent. Il est recommandé d’investir dans les jeunes artistes. Le prix est plus abordable par rapport à un artiste de renom. Il suffit d’avoir l’œil pour déceler les véritables pépites. Certains d’entre eux peuvent effectivement avoir la côte au fil des années auprès des collectionneurs. Il est fort probable que tout le monde se l’arrachera.

 

Marc-Arthur Kohn

Commissaire-priseur


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21 réactions à cet article    


  • Gasty Gasty 1er septembre 2019 08:39

    La meilleur photo est celle qui vous transporte dans vos souvenirs enfouis. Un instantané petit format, couleur défraichi capable de vous projeter en arrière et vous tirer une larme de nostalgie. Cette photo est unique, elle ne parle qu’à vous.

    Elle n’a pas de prix et elle est très belle.


    • Gasty Gasty 1er septembre 2019 08:48

      La photo journalistique est une photo d’information qui raconte par l’image ce que d’autre font par le texte, aujourd’hui les deux se complètent.

      Votre relation avec la photo d’art semble être sa valeur de vente et son bénéfice. Votre article ressemble à un publireportage.


    • Fergus Fergus 1er septembre 2019 09:39

      Bonjour, Gasty

      Comme l’a également souligne En marchant ci-dessus, cet aspect mercantile est en effet dérangeant.


    • Trelawney 2 septembre 2019 08:45

      @Fergus
      Le photo reportage a toujours était mercantile.
      Lorsqu’un photographe paie des gamins palestiniens pour lancer des pierres sur des soldats israéliens c’est mercantiles.
      Lorsqu’un photographe paie un militaire pour assurer sa protection ou pire prendre les photos du front à sa place, c’est aussi mercantile.

      La vente aux enchères de ces photos n’est qu’un retour sur investissement


    • Fergus Fergus 1er septembre 2019 09:37

      Bonjour, l’auteur


      En écrivant cela en intertitre « Le photojournalisme, un art reflétant la réalité » — et sauf à avoir zappé une partie de votre texte  vous éludez un aspect dérangeant de cet « art » : la possible manipulation.

      Car, vous le savez évidemment mieux que personne, une photo peut être aussi trompeuse q’un texte. Il suffit parfois de peu de choses pour lui faire dire ce qu’elle ne dit pas et induire dans l’esprit de celui qui la voit une idée complètement déformée du contexte, ici au moyen d’un accessoire ajouté, là par le choix d’un angle mensonger, etc.

      Autrement dtt, il arrive  et sans doute plus souvent qu’on ne le croit  qu’une photo ne soit, comme un texte, qu’une représentation subjective de la réalité  ! Quand elle ne vise pas carrément à influencer l’opinion de ceux à qui elle s’adresse.


      • gaijin gaijin 1er septembre 2019 09:51

        « un art reflétant la réalité »

        la réalité de qui ? une photo comme une vidéo pour être porteuse de sens dépend entièrement d’une explication contextuelle

        si les journalistes arrêtaient de se s’ autocongratuler ils comprendraient peut être mieux pourquoi il sont poursuivis a coup de pierres dans les rues ...........


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er septembre 2019 10:02

          L’auteur croit vraiment que les photos des reporters servent à illustrer des informations ? Mais à illustrer quoi exactement ? Ce que la presse veut bien en dire.

          On peut faire dire ce que l’on veut à une photo, transformer une foule qui prie lors d’un pèlerinage en une foule qui manifeste contre un gouvernement qu’on veut déstabiliser. Ou bien utiliser des photos prises plusieurs années auparavant dans un autre pays, ou un autre contexte, en les présentant comme d’actualité.

          Par exemple au Venezuela, les journaux d’opposition ont utilisé des photos ainsi détournées.

          Quant aux textes eux mêmes, avec ou sans photos, dans les pays occidentaux, ils sont soumis à une propagande sans limite... 

          « Témoignage du reporter allemand Udo Ulfkotte »


          • Yanleroc Yanleroc 1er septembre 2019 10:12

            @Fifi Brind_acier
            Et dernièrement sur l’ Amazonie en flammes : 

            Incendies en Amazonie : les people diffusent des fake news (macron aussi)

          • Yanleroc Yanleroc 1er septembre 2019 11:31

            je suis super content, FiFi m’ a mis une étoile. Alléluiaaa !


          • Samy Levrai samy Levrai 1er septembre 2019 11:49

            @Yanleroc
            Encore un effort et tu pourras entrer dans la résistance.


          • Yanleroc Yanleroc 1er septembre 2019 13:39

            @samy Levrai, je t’ ais déjà dit que j’ y suis né ! je ne m’ occupe ni de l’ aile gauche de l’ UPR, ni de la droite, je veille plutôt à l’ arrière-garde et surtout à l’ Avant-Garde là ou Péperre n’ a pas sa place, mais il est le bienvenu ! De toute façon il y sera obligé par les événements ou il disparaîtra. Qui n’ avance pas, recule !
            (et si tu recules, ..).


          • Réflexions du Miroir AlLusion 1er septembre 2019 19:05

            @Fifi Brind_acier,

             Je pense que vous n’avez pas tout compris.
             Une photo, c’est quoi, sinon un espace-temps mis entre parenthèse, mis en boîte en 2D pour se rappeler du temps qui s’écoule plus vite que son ombre..
             Vous aimez les citations.
             Alors allons-y. A vous de chercher qui en sont les auteurs.
             « Ce que la photographie reproduit à l’infini n’a lieu qu’une fois. »

             « Un portrait n’est pas une ressemblance. Dès lors qu’une émotion ou qu’un fait est traduit en photo, il cesse d’être un fait pour devenir une opinion. L’inexactitude n’existe pas en photographie. Toutes les photos sont exactes. Aucune d’elles n’est la vérité. »
             « On s’était dépensé en vaines subtilités pour décider si la photographie devait être ou non un art, mais on ne s’était pas demandé si cette invention même ne transformait pas le caractère général de l’art. ».

             Si la 2D ne suffit pas, il faudra passer en 3D qui donnera tu volume.
             La 3D ne suffit pas, ajoutez la 4ème dimension, le son ou l’odeur ou le toucher... un autre sens.
             Vous en avez cinq. Autant les utiliser tous.
            .
             La presse, on s’en fout.
             C’est un autre domaine qui se sert de cet artifice pour exprimer du texte.
             Le choix d’une photo, d’un tableau se fait suivant un coup de cœur.
             L’argent n’est qu’un artifice de calcul.
             


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er septembre 2019 19:14

            @AlLusion
            La presse, on s’en fout.

            Le titre du billet concerne le photojournalisme, pas la photo d’art.
            Dans un monde normal où l’on respecterait le droit à l’information des citoyens, le photo journaliste doit répondre aux devoirs des journalistes, définis dans la Charte des Journalistes de 1971.


          • velosolex velosolex 2 septembre 2019 16:56

            @Fifi Brind_acier
            La manipulation ne date pas d’hier. Ni la culture du faux. Les soviétiques avaient coutume de gommer les officiels fusillés ou disparus dans les camps lors des purges. Une photo peut être réussie mais ne peut vouloir rien dire, être utilisée à divers motifs. Je me souviens qu’une femme prise en photo sans qu’elle le sache, dans un bar, avec sa gamine, avait porté plainte contre une agence de presse qui avait vendu le cliché pour différentes causes : Lutte contre l’alcoolisme féminin, contre la prostitution, contre l’enfance malheureuse, la tabagie pour finir….


          • Pascal Robaglia Pascal Robaglia 1er septembre 2019 10:27

            Original ! On peut en effet penser que si le photojournalisme est un art, il aura ses supporters et que le reporter pourra continuer à faire son métier. 


            • Henri de Waubert de Genlis Henri de Waubert de Genlis 1er septembre 2019 10:32

              Raisonnement à lire au second degré. Mais raisonnement recevable. Si vous allez un jour à Perpignan vous verrez ces meutes de photoreporters qui payent eux-mêmes leur billet d’avion pour aller voir la guerre de près. Avec une concentration ds médias de plus en plus préoccupante, leur proximité du pouvoir, la pression de la pub de ne pas montrer d’images trop dures... Et vous aurez l’équation du photojournalisme en 2019. Je crois hélas que Marc-Arthur Kohn a raison.


              • Réflexions du Miroir AlLusion 1er septembre 2019 19:09

                @Henri de Waubert de Genlis,
                 Bien sûr qu’il a raison.
                 Tout dernièrement ARTE et le 28’ invitait Patrick Chauvel, correspondant de guerre.
                 Appelé le photographe « le plus dingue de la planète ». Passé par Irlande, Cambodge, Iran, Panama : il a écumé les zones de conflits dans le seul but de montrer la guerre pour protéger la paix. 
                 Son exposition « 50 ans sur le front » est à Perpignan,

                 


              • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 1er septembre 2019 12:45

                L’image c’est la continuité du spectacle qui n’est que l’apparence de la vie humaine (Debord), et aussi un avatar de cette société de pensée qui rend ce « monde virtuel » (Cochin).


                • Yanleroc Yanleroc 1er septembre 2019 17:53

                  @arthes, pour sortir de la société du spectacle, demandons la Divulgation officielle, plus personne ne sera pareil après !


                • the clone the clone 2 septembre 2019 09:09

                  ça change du panier a chatons du calendrier de la poste.....


                  • velosolex velosolex 2 septembre 2019 16:37

                    Etrange de lire que la photo est devenue un art dans les années 70 grâce à un certain Cornette...Du beau révisionnisme. Pour mémoire, le magazine « Photo » déjà vendait son magazine mensuel à des centaines de milliers d’exemplaires, et faisait l’apologie des grands maitres, pour ne pas parler des anciens, tel Henri Lartigue, toujours vivant à cette époque, et qui avait fait ses premières photos en 1900..Lartigue racontait qu’au cours d’une expo de ses œuvres, un Américain lui avait fait l’éloge de son grand père, croyant qu’il était le petit fils de cet Henri qui avait fait des clichés remarquables….Lartigue avait commencé sa carrière d’artiste comme peintre, et était assez dubitatif sur le succès qu’il avait acquis comme photographe. Tous ceux qui comme lui ont pratiqué ces deux formes d’expression savent la difficulté de l’exécution d’une aquarelle ou d’une huile, alors que la qualité d’une photo, si il est vrai qu’elle doit au photographe, tient autant au modèle, à la lumière, à la chance, et bien sûr à l’appareil...On ajoutera la bagout du propriétaire de la galerie, surtout en terme d’art soi disant contemporain. Faire des tirages limités, c’est à peu près la même chose qu’un faussaire qui aurait le droit d’émettre quelques dizaines de grosses coupures. Mais les gogos ne savent plus comment dépenser leur fric, ou montrer qu’ils en ont, ce qui offrent des opportunités aux margoulins….Y A PAS PHOTO !

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