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FaceApp : la Cnil donne quelques conseils pour protéger sa vie privée

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FaceApp : la Cnil donne quelques conseils pour protéger sa vie privée

© CNIL

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Dans le grand brouhaha médiatique qu’a provoqué l’application FaceApp, la Cnil a cru bon de rappeler quelques bonnes pratiques quand on parle de logiciels qui scannent votre visage. RGPD, autorisations abusives : nous effectuons un petit point.

La semaine dernière, une application faisait les gros titres : FaceApp. Permettant de se vieillir en deux trois coups d’algorithmes, le service a rencontré un franc succès et s’est aussi attiré les soupçons du grand public en raison de ses conditions d’utilisation très permissives et de sa nationalité russe. À tel point que la Cnil a cru bon de donner quelques conseils à Mme et M. Tout-le-monde.

Dans un billet daté du 19 juillet, la commission met fin à une semaine d’emballement médiatique avec quelques recommandations de bon sens, tout en évitant soigneusement de citer FaceApp une seule fois. Rien de bien nouveau dans la liste de ses conseils, mais des pratiques qu’il n’est jamais inutile de rappeler, d'autant quand cela concerne des données aussi précieuses qu’une photo de votre visage.

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Le premier conseil est simple : téléchargez toujours vos logiciels “depuis un magasin d’applications officiel”. Cela vaut surtout pour Android qui permet d’installer relativement facilement des fichiers trouvés dans les recoins sombres du net. Mais dans le cas de FaceApp, pas de souci : l’app se trouvait bien dans les canaux de distribution “officiels”. Ensuite, et sans surprise, la Cnil conseille de vérifier que l’app respecte bien le RGPD et vous informe sur le délai de conservation de ces données et ce qui en est fait. De ce point de vue, FaceApp est clairement un mauvais élève puisque certains passages de sa politique de confidentialité vont à l’encontre des règles européennes. De plus, le seul moyen d’exiger le retrait d’une photo est — pour le moment — d’envoyer un email à l'entreprise. Pas des plus pratiques…

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Les autorisations, nerf de la guerre

Ensuite viennent des conseils utiles à appliquer avec tous types d’applications, comme vérifier les permissions en premier lieu. Android et iOS ont des paramètres de gestion d’autorisations relativement fins aujourd’hui, ce qui permet de s’éviter de mauvaises surprises. Cela se trouve dans Réglages > Confidentialité sur iOS et Réglages > Applications sur Android. La Cnil met également en garde contre les “infobulles qui proposent d’accéder à votre album complet”. En somme, ne tapotez pas sur Autoriser de façon machinale. Il est même conseillé d’ôter les autorisations de l’app après usage afin d’éviter que les données fuitent en arrière-plan.

Enfin, dernier conseil de la Cnil : évitez de passer tout votre entourage au filtre vieillissant sans leur consentement. Après tout, “vos collègues ou proches n’auraient peut-être pas accepté les conditions d’utilisation de cette application”. Rien de bien nouveau sous le soleil avec ces recommandations, mais des conseils qu’on ne répétera jamais assez.

S’il est quasi certain que la Cnil a jugé bon de publier ces garde-fous, FaceApp venant de connaître un rebond de popularité, elle ne cloue pas l’app russe au pilori plus que d’autres. Et pour cause, beaucoup d’autres services opèrent dans la même zone grise que FaceApp, mais ils ont le bête avantage de ne pas venir de Russie, eux.

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