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Lille soigne son image par la photographie

Si la ville des Flandres est « capitale mondiale du design » en cette rentrée, la photographie n’y est pas en reste. Galeries, institutions ou librairie, plusieurs lieux consacrent leur espace à des artistes locaux ou d’envergure internationale.

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Publié le 01 septembre 2020 à 12h30

Temps de Lecture 3 min.

La France des marges à Mons-en-Barœul

La galerie Destin sensible, à Mons-en-Barœul.

A quelques stations de métro du centre-ville, la petite galerie Destin sensible reçoit régulièrement de grands noms de la photographie contemporaine. Le dernier artiste invité, Bertrand Meunier, donne à voir une restitution de sa résidence de création, un regard porté sur la France des marges, à l’IPP. En parallèle, Destin sensible expose les très oniriques « sommets inhabitables » de Téo Becher. La structure propose des stages tout au long de l’année, pour photographes amateurs ou confirmés.

Destin sensible, 38, avenue Robert Schuman à Mons-en-Barœul. Ouvert les mercredis et samedis de 15 h à 18 h et sur RDV. Entrée libre.

Les extraterrestres à la galerie Bacqueville

La galerie d’art contemporain Cédric Bacqueville, à Lille.

La galerie d’art contemporain Cédric Bacqueville, installée à Lille et depuis peu aux Pays-Bas, héberge souvent de grosses pointures de la photographie, à l’instar de Laura Henno, Thomas Devaux ou Gautier Deblonde. L’artiste David De Beyter, originaire de la métropole ­lilloise et passé par le prestigieux Studio national des arts contemporains Le Fresnoy, à Tourcoing, y accrochera à partir de novembre sa nouvelle série, « The Skeptics », un projet autour des ovnis mêlant film, photographie et objets.

Galerie Bacqueville, 32, rue Thiers. Ouvert du mardi au samedi, de 15 h à 19 h.

Une saison de carnaval dans le Vieux-Lille

L’Institut pour la photographie, à Lille.

Inauguré en « préfiguration » à l’automne, en collaboration avec le festival d’Arles, l’Institut pour la photographie (IPP) lance une nouvelle série de dix expositions présentées dans l’écrin majestueux d’un hôtel particulier du Vieux-Lille avant travaux et une ouverture définitive en 2021. On y découvre les regards croisés de photographes sur le carnaval – celui de Dunkerque évidemment, mais pas seulement – parmi une série de thèmes originaux et surprenants (« Chaplin et Le Dictateur », « La Ligne d’eau de Frédéric Cornu »). Les 1 500 mètres carrés d’exposition accueillent aussi des cartes blanches laissées à d’autres institutions de la région, comme le Centre régional de la photographie, à Douchy-les-Mines, et Diaphane, pôle photographique, en Picardie, qui ont choisi de montrer des tirages d’­Ilanit Illouz ou de Serge Clément. Ateliers et événements divers viendront rythmer cette nouvelle saison avec DJ sets, brunchs, nocturnes.

« En quête », du 10 septembre au 15 novembre. Institut pour la photographie, 11, rue de Thionville. Gratuit, ouvert tous les jours sauf le lundi, de 10 h à 18 h (21 h le jeudi).

La photo en toutes lettres chez Place Ronde

Dans la librairie Place Ronde.

Dans cette chaleureuse librairie ouverte en avril 2018 à deux pas du Palais des beaux-arts de Lille, le huitième art est partout chez lui. La boutique propose une belle sélection de livres photo (ceux, notamment, édités à La Madeleine, près de Lille, par la très chouette maison Light Motiv), ainsi que des BD et des textes portant haut l’image fixe. Une sélection de clichés, en collaboration avec le Musée de la photographie de Charleroi, en Belgique, y est offerte en septembre, en attendant la remise du prix maison, Ecrire la photographie, fin novembre. On peut également jeter son dévolu sur le bed & books dans un souplex dont dispose l’établissement : un appartement plein de livres qui donne le ­sentiment de passer la nuit… dans une librairie.

Place Ronde, 8, place de Strasbourg. Chambre double à partir de 110 €, petit déjeuner inclus.

L’expo Charlotte Perriand prolongée à Fives

La Maison de la photographie, à Lille.

Nichée dans une ancienne usine à papier du quartier de Fives, proche du centre-ville, la Maison de la photographie propose un espace d’exposition sobre et épuré (murs de briques apparentes, larges ouvertures vitrées…). Elle s’emplit des clichés de l’architecte et designer française Charlotte Perriand (1903-1999), dans le prolongement de la grande exposition que lui a consacré la Fondation Louis Vuitton l’hiver dernier. En simultané, le lieu fait la part belle à la photographe polonaise Agata Wieczorek, avec un travail autour des questions queer et de l’identité, mais aussi à la photographie régionale, représentée par les artistes Bololo et Alban Gernigon.

Maison de la photographie, 28, rue Pierre Legrand. Entrée : 8 €, tarif réduit : 5 €. Du jeudi au dimanche de 11 h à 18 h.

Y aller Train SNCF Paris-Gare du Nord - Lille A/R à partir de 70 €.

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