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    Sommaire
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      3. Appareils photo numériques

      Test Fujifilm X-A1, le X-M1 avec un capteur CMOS classique

      L'honneur est sauf, surtout grâce au zoom XC
      Marque : Fujifilm
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      Résumé

      Historique de la notation

      Note de la rédaction
      Note de la rédaction: 4 sur 5
      Note des utilisateurs (1)
      Note: 4 sur 5
      Points forts
      • Qualité d'image jusqu'à 3200 ISO.
      • Zoom XC 16-50 mm excellent.
      • Agréable à prendre en main.
      • Réactivité en léger progrès par rapport au X-M1.
      Points faibles
      • Wi-Fi toujours inutilisable pour piloter le boîtier depuis un smartphone.
      • Qualité d'image en léger retrait par rapport au X-M1.
      • Pas d'écran tactile.
      • Pas d'horizon virtuel.
      • Sensibilité ISO désespérément limitée à 200-6400 ISO en RAW.
      Fiche technique / caractéristiques
      Capteur CMOS 16.3 Mpx, APS-C (x1,5) , 4.38 Mpx/cm
      Objectif NCx NC mm
      Stabilisation -
      Viseur NC
      Ecran 7.6 cm, TN, 920000 points, 3/2, Non
      Sensibilité (plage ISO) 200 - 6400 ISO ext. 132 mm
      Mémoire interne NC
      Support Externe SDHC SDXC
      Connexions USB HDMI Griffe flash Wi-Fi
      Connectivité USB HDMI Griffe flash Wi-Fi
      Alimentation Li-ion Battery NP-W126
      Résistant au choc Non
      Dimensions / Poids 66500 x 116900 x 39000 mm / 330 g
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      6

      Présentation

      Alors que Fujifilm se distingue de tous les autres constructeurs en adoptant un capteur X-Trans à la technologie maison singulière, alors que cette même marque n'a eu de cesse de démontrer sa légère avance qualitative depuis son introduction sur le X-Pro 1, la surprise à été grande lors de l'introduction du petit X-A1. Sa spécificité ? Il s'agit ni plus ni moins qu'un X-M1 étant pourvu d'un capteur CMOS classique, le même APS-C de 16 millions de pixels que nous retrouvons un peu partout chez tout le monde, aussi bien dans des compacts experts que dans des reflex et des hybrides. En proposant un nouveau complice photographique de fait plus abordable que ses grands frères, Fujifilm n'y perd-il pas un peu de son âme ?

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      Prise en main

      Le X-A1 partageant son châssis avec le X-M1, il n'y a pas de mauvaises surprises. La qualité de construction est au rendez-vous, avec la possibilité d'opter pour un gainage rouge corail sur châssis argenté en alternative au noir intégral classique pour ajouter un petit grain de folie. La préhension est excellente et l'ergonomie générale est, de tous les hybrides Fujifilm X-Premium, la plus évidente et la moins alambiquée. Un bon point dans son désir de conquête d'un public large et a priori plutôt amateur et débutant dans le monde fort diversifié des hybrides. Ni de bonnes ni de mauvaises surprises à signaler. Cela ira aussi vite en lisant directement le chapitre "Prise en main du X-M1."

      Le X-A1 reprend les qualités de son faux jumeau... mais aussi ses défauts. Par exemple, nous continuons à regretter l'absence d'horizon virtuel, la sensibilité ISO en RAW limitée à la plage 200-6400 ISO (il faut opter pour le JPEG pour descendre à 100 ISO et grimper jusqu'à 25600 ISO), des pictogrammes pas toujours explicites lors de l'exploitation du menu rapide. Par exemple, ceux concernant la méthode d'autofocus demandent un petit temps d'adaptation avant d'être complètement maîtrisés. Un petit cartouche descriptif, pour l'aide, comme cela se fait de plus en plus un peu partout, n'aurait pas été de refus. Nous regrettons également la molette de compensation d'exposition, dont le crantage manque de fermeté, qui vous fera parfois surexposer ou sous-exposer vos photos si vous n'y prenez pas garde.

      Le X-M1 a été, lors de sa présentation au début de l'été 2013, le premier hybride X-Premium à bénéficier du Wi-Fi intégré. Pourtant, il a fallu attendre le X-T1 et 2014 pour enfin pouvoir contrôler son appareil à distance depuis un smartphone ou une tablette (uniquement sous iOS ou Android). Jusqu'alors Fujifilm Camera App ne servait qu'à enregistrer, partager et géotaguer ses clichés. Il faut désormais passer par une seconde application (Fujifilm Camera Remote) pour télécommander son boîtier... sauf que ça ne marche pas sur le X-A1, Cemera Remote n'étant compatible, au moment où nous écrivons ces lignes, qu'avec le X-T1, le FinePix F1000 EXR et le FinePix S1. Rageant.

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      Note de la rédaction: 4 sur 5

      Réactivité

      La réactivité du X-A1 reste cohérente avec celle du X-M1 : ce n'est pas un foudre de guerre, mais il se révèle suffisamment rapide pour ne pas handicaper dans la très grande majorité des cas. Notons une attente inter-photo légèrement réduite, ainsi qu'un temps de démarrage encore amélioré, surtout en activant l'option "Démarrage rapide", qui fait gagner 0,3 seconde sur le démarrage standard.

      X A1 reactivite

      La rafale s'établit à 5 images par seconde en JPG sur 70 photos, de quoi voir large, très large. En RAW, la cadence monte légèrement à  5,2  images par seconde, mais sur 11 clichés successifs seulement. Dans l'ensemble de l'exercice, c'est globalement mieux qu'un Sony Alpha 5000, son concurrent direct, mais ce sont toujours les hybrides micro 4/3 d'Olympus et Panasonic qui tiennent le haut du pavé dès qu'il est question de vitesse.

      Note de la rédaction: 5 sur 5

      Qualité des images

      L'adoption d'un capteur CMOS classique étant le seul point distinguant techniquement le X-A1 du X-M1, c'est forcément sur la qualité d'image qu'il est attendu au tournant. Fujifilm s'est-il trahi ? Très clairement : non. En mettant volontairement de côté qu'il s'agit d'un Fujifilm et ne considérant le X-A1 que comme le "simple" hybride APS-C qu'il est, il délivre une excellente qualité d'image, une des meilleures de sa catégorie.

      X A1 ISO

      Les algorithmes gérant la montée en sensibilité sont toujours aussi bons. Il ne faudra pas avoir peur de grimper jusqu'à 3200 ISO, voire même 6400 ISO pour les plus aventureux. Malgré un lissage évident, les détails restent là, bien servis par un zoom XC 16-50 mm très expressif et constant dès le grand-angle et la pleine ouverture. Les aberrations chromatiques et les déformations sont quasiment inexistantes. Le 16-50 mm équipant le Sony Alpha 5000 ne peut pas vraiment en dire autant, mais il garde cependant pour lui l'avantage de la compacité et sa motorisation électrique. À chacun de déterminer sa priorité.

      La comparaison avec le grand frère X-M1 et son capteur X-Trans, par contre, fait un peu plus mal. Les détails sont moins croustillants. Monter à 6400 ISO se fait avec moins de panache et de constance, le micro-contraste est moins marqué. En somme, le X-A1 confirme l'avance technologique de Fujifilm par rapport à ses congénères CMOS classiques. Et ce n'est pas une lubie de photographe ! En effet, pour en avoir le cœur net, nous avons présenté à plusieurs membres de la rédaction des Numériques une photo réalisée au X-A1 et une au X-M1, en aveugle, sans préciser laquelle provenait de quel boîtier. Systématiquement, les clichés issus du X-A1 ont semblé plus flatteurs, mais tous les votes se sont portés vers les clichés issus du X-M1 dès lors qu'il était question de qualité d'image brute.

      Alors, que conclure quant à la qualité d'image ? Que le X-A1 s'en sort avec les honneurs, le savoir-faire de Fujifilm venant ajouter un petit twist supplémentaire qui permet de tirer le meilleur d'une technologie CMOS classique. Pour autant, ce ne sera pas forcément flagrant en conditions réelles. L'arme secrète de ce petit hybride, la vraie, est son zoom XC 16-50 mm f/3,5-5,6 décidément au-dessus du lot, qui lui permet, de justesse, de prétendre à sa cinquième étoile (côté qualité d'image).

      Note de la rédaction: 4 sur 5

      Mode vidéo

      La vidéo n'a jamais été une priorité pour Fujifilm, c'est pourquoi les options sont plutôt réduites à la partie congrue. Vous avez le choix entre du Full HD (1920 x 1080 px) ou de la HD (1280 x 720 px) à 30 i/s dans les deux cas. Et puis c'est tout. Ne vous attendez pas à pouvoir corriger l'exposition, changer l'ouverture ou la sensibilité et encore moins à prendre une photo pendant l'enregistrement vidéo.

      Pour autant, le X-A1 s'en sort plutôt bien. Son capteur CMOS classique le rend moins sensible que ses frères X-Trans au moirage et aux artefacts en tous genres. La mise au point continue, souple, se révèle plutôt efficace. L'exposition et les couleurs sont bonnes, l'ensemble manquant cependant de détails et de piqué. Le micro stéréo distingue bien sa droite de sa gauche. Un léger souffle reste perceptible.

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      Points forts

      • Qualité d'image jusqu'à 3200 ISO.

      • Zoom XC 16-50 mm excellent.

      • Agréable à prendre en main.

      • Réactivité en léger progrès par rapport au X-M1.

      Points faibles

      • Wi-Fi toujours inutilisable pour piloter le boîtier depuis un smartphone.

      • Qualité d'image en léger retrait par rapport au X-M1.

      • Pas d'écran tactile.

      • Pas d'horizon virtuel.

      • Sensibilité ISO désespérément limitée à 200-6400 ISO en RAW.

      Conclusion

      on a testé on a aimé
      Note globale
      Note de la rédaction: 4 sur 5
      Comment fonctionne la notation ?

      En proposant un capteur CMOS classique dans le X-A1, en lieu et place du X-Trans dont il vante en long, en large et en photo les mérites, Fujifilm risquait d'écorner son image de marque. Heureusement, il n'en est rien, nous avons là un très bon petit hybride offrant un rapport performance/prix redoutable. Gardons cependant en tête que c'est surtout le zoom XC 16-50 mm qui fait le gros du travail, lui permettant de se distinguer des hybrides concurrents.

      Sous-Notes
      • Prise en main
        Note de la rédaction: 4 sur 5
      • Réactivité
        Note de la rédaction: 4 sur 5
      • Qualité des images
        Note de la rédaction: 5 sur 5
      • Mode vidéo
        Note de la rédaction: 4 sur 5
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