Comment photographier un feu d’artifice ?

Le feu d'artifice est synonyme de fête. Si de nombreuses communes tirent un feu d'artifice pour le 14 juillet, les artificiers sont aussi invités à proposer des spectacles pyrotechniques pour d'autres occasions. Les photographes profitent de ces moments pour figer le résultat des explosions colorées. Ils captent les trainées lumineuses formées par la combustion de poudre noire et métaux qui colorent l'espace d'un instant le ciel.

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L’été approche et de nombreuses villes ou villages vont tirer leur feu d’artifice. Que ce soit pour le 14 juillet ou pour une autre occasion, de nombreux photographes souhaitent réussir leurs photos de spectacle pyrotechnique.

La technique pour photographier un feu d’artifice n’est pas particulièrement difficile. Mais pour figer ces moments éphémères, il est nécessaire de bien se préparer avant le début du tir. Lorsque l’on photographie un feu d’artifice, on capture les trainées lumineuses laissées par les explosions des bombes et autres effets pyrotechniques.

Les photos permettront de garder sur pellicule(s) ou carte(s) mémoire(s) les étoiles qui font briller les yeux des enfants. De la force qui se dégage lors des spectacles pyrotechniques, on retient ces moments festifs partagés entre tous. Il y a bien sûr le bruit et parfois l’odeur de la poudre noire. Il y a surtout l’opposition entre la nuit et la lumière qui vient nous rappeler pourquoi nous faisons la fête, notamment le 14 juillet.

Choisir un feu d'artifice avec un cadre original, ici le bouquet final du feu d'artifice de Carcassonne
Photographier un feu d’artifice avec un cadre original, ici le bouquet final du feu d’artifice de Carcassonne (14 juillet 2014 à Carcassonne)

Qu’est-ce qu’un feu d’artifice ?

Lorsque l’on parle d’un feu d’artifice, on évoque les différents tableaux d’un spectacle pyrotechnique. Pour cela, les artificiers disposent de différents effets pyrotechniques qui au moment des explosions produisent de la lumière, du son et de la fumée.

La naissance du feu d’artifice

Les feux d’artifices, originaires de Chine, ont été développés au fil du temps avec des alchimistes et des pyrotechniciens. Leur création correspond avec l’invention de la poudre noire.

En France, le premier vrai feu d’artifice documenté a été tiré pour le baptême du futur Louis XIII. Organisé par le Duc de Sully, il rassemble environ 10’000 dans l’Est de Fontainebleau.

Le plus souvent, les spectacles pyrotechniques sont utilisés lors des fêtes nationales, du passage à la nouvelle année et lors d’événements. Dans certains pays, on utilise les feux d’artifice et autres pétards pour chasser les mauvais esprits.

Aujourd’hui, la majeure partie des feux d’artifice utilisée en Europe est importée de Chine.

Des feux d’artifices composés de bombes et autres effets pyrotechniques

Si pour les amateurs, il existe des fusées ou des prêts à tirer, permettant de tirer un feu d’artifice sans la présence d’un artificier qualifié, pour les artificiers existent les bombes qui sont placées dans des mortiers. Il existe différents diamètres de bombes qui offrent des explosions plus ou moins grandes. En France, les artificiers utilisent des bombes jusqu’à un diamètre de 300 mm, mais il existe des bombes d’une taille plus importante. Plus la bombe est grande, plus elle doit exploser haut. On considère qu’il faut un ration de 1 pour 1. Ainsi une bombe de 75 mm doit monter à 75 m de haut quand une bombe de 300 mm doit monter à 300 m.

Les bombes se composent de plusieurs parties :

  • La chasse : permet l’expulsion de la bombe
  • L’espolette : dispositif d’allumage à retardement permet l’allumage de la charge explosive quand la bombe arrive à la hauteur souhaitée
  • La charge explosive : permet d’expulser les divers effets
  • Les étoiles : permet de former les différentes trainées qui composent la bombe.

La charge explosive et les étoiles sont contenues dans une coque en plastique ou en carton biodégradable.

Mais les artificiers disposent aussi de chandelles dans lesquelles sont disposées plusieurs petites bombes qui sont expulsées au fur à mesure. Ils disposent aussi de feux de Bengale, de fontaines et autres cascades. Pour certains feux d’artifice, il utilise des pots à feux qui reprend le principe des bombes, mais sans la charge d’expulsion. Enfin, ils utilisent parfois des “soleils” qui tournent autour d’un axe rotatif.

Des feux d’artifices en couleurs

Pour créer les couleurs des trainées lumineuses qui constituent un feu d’artifice, les artificiers mélangent à la poudre des métaux.

  • Violet : Potassium ou strontium (rouge) et de cuivre (bleu)
  • Bleu : Cuivre
  • Vert : Baryum
  • Jaune : Sodium
  • Orange : Calcium
  • Rouge : Strontium
  • Blanc : Magnésium ou aluminium
  • Doré : Fer, carbone ou souffre
  • Argenté : Titane ou Aluminium
  • Scintillement : Antimoine
  • Étincelles : Aluminium
  • Fumée : Zinc
Depuis le pont des catalans, des toulousains sont venus observer le feu d’artifice du 14 juillet tiré sur la Garonne.

Pollution et impact environnemental du feu d’artifice

On reproche aux feux d’artifice d’avoir un impact important sur leur environnement.

Les animaux terrifiés peuvent paniquer voir mourir. C’est notamment le cas avec les oiseaux qui prit de panique dans la nuit peuvent heurter des bâtiments, de câbles électriques ou faire une crise cardiaque. Pour éviter que les oiseux ne meurent durant un feu d’artifice, les artificiers tirent des marrons, (bombes explosives, mais peu lumineuses) qui en explosant permettent d’alerter le faune et les spectateurs de l’imminence du feu d’artifice. Certains spectacles pyrotechniques sont élaborés de sorte que l’intensité sonore augmente progressivement.

La combustion et l’explosion des effets pyrotechniques rejettent des particules dans l’atmosphère. On constate des rejets des nitrates, sulfates ou du perchlorate qui peuvent être inhalés par les humains et les animaux. Si cela représente une partie infime des rejets humains, en fonction du vent et de l’intensité du feu d’artifice, un feu d’artifice peut être à l’origine d’un pic de pollution. Si le plus souvent il s’agit d’une augmentation temporaire, les particules fines peuvent persister à des concentrations anormalement élevées plusieurs heures, voir dans des cas plus rares plusieurs jours.

Enfin, les métaux utilisés pour colorer les explosions peuvent retomber au sol ou dans les plans d’eau au-dessus desquels les artificiers tirent un feu d’artifice.

Les artificiers ont conscience de ces problèmes et cherchent des solutions alternatives, moins polluantes. Ils ont remplacé les coques en plastique par des coques en carton. Mais la pyrotechnie repose sur le principe de combustion et d’explosion. Certains utilisent des bombes lancées à l’air comprimé, mais l’impact semble très réduit. D’autres commencent à proposer des spectacles de drones. Dans certaines communes, on remplace le feu d’artifice par un spectacle sons et lumières.

Le matériel pour photographier un feu d’artifice :

  • Un appareil photo (reflex, bridge ou compact) permettant de régler le temps de pose.
  • Un trépied (de qualité) pour rester stable durant toute la prise de vue. Plus il est lourd, plus il est stable, il est possible de le stabiliser en le lestant du sac photo. Avec une rotule de qualité permettant une bonne stabilité de l’appareil. /!\ pensez à prendre le sabot de fixation entre l’appareil et la rotule.
  • Un déclencheur à distance (télécommande) pour éviter les flous de bouger, ce n’est pas obligatoire.
  • Dans le cas d’un appareil reflex, prévoir un ou plusieurs objectifs suivant la scène qui sera photographiée. Les plus équipés utilisent parfois 2 boitiers (voir plus) avec 2 objectifs différents afin de multiplier les cadrages. Dans certains cas, ils déclenchent leurs boitiers à distance.
  • Il est aussi possible d’utiliser un filtre gris (ND) ou un filtre dégradé

Attention toutefois à la durée d’exposition. Les petits capteurs comme sur un smartphone ou un compact chauffent plus rapidement et montrent donc du bruit numérique plus rapidement.

Pour le feu d’artifice 2021 de la Grande Fête de Balma les spectateurs devaient porter le masque et présenter le passe sanitaire

Quels réglages pour photographier un feu d’artifice

Lorsque l’on photographie un feu d’artifice, on souhaite capturer les trainées lumineuses laissées par l’explosion des bombes et autres effets.

Pour réussir ses photos de spectacles pyrotechniques, il faut maitriser quelques notions techniques en photographie :

  • Utilisez une ouverture adaptée (entre f/8 et f/16) en fonction de l’intensité lumineuse des trainées provoquées par les explosions.
  • Plus le temps d’exposition (en général compris entre 3 et 10 secondes) est long plus les trainées lumineuses seront longues, en cas de vent cela peut être gênant, car elles sont déviées. La superposition des bombes peut “bruler” une partie de la photo. Sur ces zones brulées, la photo sera surexposée.
  • Pour éviter l’apparition du bruit numérique, il faut utiliser la sensibilité ISO la plus basse (50 ou 100 ISO selon les appareils), cela permet aussi d’augmenter le temps d’exposition.
  • Mise au point sur l’infini et/ou en mode manuel pour éviter que l’autofocus ne patine.

Le rythme du feu d’artifice évolue au cours du tir tout comme la taille et le nombre des bombes, surveillez et ajustez vos réglages pendant le tir.

Lorsque l’on prend en photo un feu d’artifice, on cherche à capter les trainées lumineuses laissées par l’explosion des bombes. Plus le temps de pose est court, plus les trainées le seront. A contrario, plus le temps de pose est long, plus on augmente le risque de surimpression (plusieurs bombes sur la photo). Il faut donc trouver le meilleur compromis dans les réglages du boitier pour atteindre le rendu voulu en fonction du feu d’artifice.

Certains photographes utilisent le mode bulb durant un feu d’artifice et exposent leur photo de manière archaïque.

Comment photographier un feu d’artifice avec un smartphone ?

Il est possible de prendre en photo un feu d’artifice avec un téléphone portable. Cependant, il est indispensable de pouvoir le stabiliser avec un trépied.

Sur un smartphone, le photographe doit appliquer les mêmes règles que pour les autres appareils photos. Quand le smartphone ne permet pas de choisir les réglages à utiliser, il existe parfois un mode dédié aux feux d’artifice. Loin d’être parfait, il permet néanmoins de garder un souvenir.

De la pratique pour photographier un feu d’artifice

Avec la pratique, on peut plus facilement anticiper les différentes séquences d’un feu d’artifice. Cela est aussi possible en assistant à plusieurs spectacles pyrotechniques pensés par le même artificier. En effet, chaque artificier possède son approche. Le rythme du feu d’artifice, mais aussi l’utilisation et l’organisation des différents effets peut différer suivant les artificiers.

Pour éviter de surexposer (bruler) les trainées lumineuses des bombes, certains photographes experts utilisent un filtre gris neutre (ND). Dans certaines situations, il est même possible d’utiliser un filtre dégradé. Ce dernier permet de cordonner les expositions du premier plan ou du paysage et celui des explosions des bombes.

Photographier un feu d'artifice en jouant avec les reflets d'un plan d'eau
Jouer avec les reflets d’un plan d’eau pour photographier un feu d’artifice (13 juillet 2014 à la Reynerie, Toulouse)

Choisir l’emplacement pour photographier un feu d’artifice

Se positionner pour réaliser des photos de feu d’artifice n’est pas complètement anodin, selon votre emplacement les photos n’auront pas le même rendu. Ainsi, on distingue 3 types d’emplacements :

  • Sous le pas de tir, les photos donnent de l’importance à la hauteur des bombes, mais il risque d’y avoir des retombées de matière (conditionnement et résidus des bombes) sur le matériel et particulièrement sur la lentille frontale de votre objectif. Il convient de respecter les consignes de sécurité, ne dépassez jamais les limites imposées par les organisateurs
  • Au niveau du pas de tir, la composition est équilibrée.
  • Au-dessus du pas de tir, les bombes sont écrasées et leur hauteur ne sera pas mise en valeur.

Avant de choisir un spot pour s’installer, il peut être pertinent de vérifier le sens du vent. En ayant le vent dans le dos, le photographe ne sera pas dérangé par la fumée des explosions.

Lors des feux d’artifices importants, dans les grandes villes ou lors des grandes occasions, il faut s’installer très en avance. Cela permet de réserver une place et d’avoir le meilleur spot. Lorsque le photographe est en retard, il risque de ne pas pouvoir choisir la meilleure place. Les personnes devant lui risquent de l’empêcher de photographier un premier plan. Dans certains cas, il se peut que le photographe ne puisse accéder à la zone désirée faute de place.

Choisir un premier plan pour photographier un feu d'artifice
Construire sa photo de feu d’artifice avec un premier plan (14 juillet 2013 à Toulouse.)

Pensez au cadre de vos photos de spectacle pyrotechnique

En photo de feu d’artifice, on ne doit pas se contenter de photographier le moment où les bombes explosent. C’est particulièrement vrai lors de l’embrasement d’un bâtiment. Il faut alors composer sa photo comme on compose une photo de paysage.

Lorsqu’il n’y a pas de mise en valeur d’un lieu, il faut trouver d’autres moyens pour dynamiser le cadrage de sa photo en intégrant un premier plan par exemple, ce qui n’est pas toujours évident, notamment quand le feu d’artifice est tiré depuis un stade ou un terrain de sport.

Parfois les tirs sont proches d’un plan d’eau, il est alors possible de jouer avec le reflet des bombes dans le lac ou la mer.

Plus on s’éloigne du pas de tir plus la lumière des bombes est faible, il est possible de perdre certains détails en reculant, mais cela peut avoir son intérêt pour obtenir un premier plan plus intéressant.

Dans tous les cas, il est préférable de faire un repérage minutieux autour du pas de tir tant qu’il fait jour pour trouver la meilleure place.

Le feu d'artifice du 14juillet 2018 à Toulouse pris depuis un toit terrasse
Le feu d’artifice du 14 juillet 2018 à Toulouse pris depuis un toit terrasse

Conseils divers pour réussir vos photos d’un feu d’artifice

  • Maîtrisez votre appareil les yeux fermés ou presque pour ne pas avoir à chercher comment faire pendant le feu d’artifice.
  • Photographiez le feu d’artifice en RAW quand c’est possible. Cela donne plus de possibilité en matière de post-traitement.
  • Prévoyez une lampe de poche, elle peut permettre se déplacer ou de retrouver un objet qui tombe du sac photo.
  • Pour éviter que le public ne fasse bouger votre trépied durant un spectacle pyrotechnique, installez vos amis ou les membres de votre famille autour du trépied. Au pire, pour éviter toute bousculade durant le tir d’un feu d’artifice, expliquez votre démarche aux personnes qui vous entourent.
  • Les 13 et 14 juillet, prenez de la hauteur et du recul, vous pourrez photographier plusieurs tirs en même temps. (jusqu’à 12 en région toulousaine)
  • Pour superposer plusieurs explosions, n’hésitez pas à utiliser un cache devant l’objectif entre deux explosions.
  • N’utilisez pas le flash à moins de vouloir déboucher un premier plan.
  • Discutez avec les artificiers avant le tir quand cela est possible. Ils pourront vous donner des conseils sur le déroulement de leur feu d’artifice et vous donner d’autres dates.
  • Le feu d’artifice du 14 juillet est souvent très important (Carcassonne, Tour Eiffel …) mais il y a d’autres dates dans l’année et notamment des festivals de feu d’artifice (Cannes, Monaco, Lectoure …). Il ne faut pas négliger les fêtes locales qui tirent un feu d’artifice à une autre période. Certaines villes et villages touristiques tirent aussi un feu d’artifice pour le 15 août. Parfois des feux d’artifice sont tirés pour des inaugurations ou des anniversaires. Il faut surveiller la presse pour connaître les dates de ces spectacles pyrotechniques. Il y a aussi des feux d’artifice privés pour lesquels il est parfois impossible de connaitre la date à l’avance.

42 COMMENTAIRES

  1. Effectivement, le positionnement est très important :/

    Pour l’ouverture, ça change suivant les photographes et les tutos sur le net: tu préconises 5.6 à 11, mais en parcourant d’autres billets sur ce sujet, on voit que certains recommandent 12, 13, voire même 16 ! Embarrassant quand on est débutant. Et c’est compliqué de vouloir comparer pendant le feu :/

    Perso, pour les deux feux que j’ai pris pour le moment, j’ai réglé l’appareil une fois et n’ai plus modifié la configuration jusqu’à la fin. Est-ce une erreur ?

    • Comme je dis souvent la photos est une affaire de choix et de mathématiques.
      .
      Au niveau des reglages les choix sont :
      Ouverture et profondeur de champ
      Vitesse d’obturation et netteté du sujet
      Sensibilité iso et bruit
      .
      Dans le cadre d’un feu d’artifice le choix de la vitesse est important pour obtenir un bel effet lors de l’explosion des bombes, l’ouverture va donc etre réglée en conséquence. Pour eviter le bruit on choisira la sensibilité la plus faible (dans mon cas 100iso).
      Comme chaque feu d’artifice est different, les réglages le sont tout autant. Le feu d’artfice du 14 juillet de Paris n’utilise pas les même bombes que celui de Triphouillis les Oies pour ses 200 habitants 😉
      .
      Perso je recommande une ouverture moyenne car cela permet d’eviter de voir apparaitre les poussieres et les phénomènes de diffractions, mais si tu veux fermer à f/32 c’est possible. Peut etre dans ce cas devras tu augmenter ta sensibilité ou avoir une vitesse d’obturation plus importante (de l’ordre de la minute voir +), tu risques aussi de ne voir que les explosions et pas les trainées produites.
      .
      Pour ce qui est de changer ses réglages en cours de tir, il n’y a pas de regles absolues, cependant il faut savoir que le nombre de bombes varie tout comme l’intensité de celles-ci, donc même si ce n’est pas obligatoire cela me semble pertinent de faire évoluer ses réglages pour eviter de cramer les bombes les plus grosse ou d’avoir une trop forte densité de bombe sur la photo.
      .
      Il est donc normal de trouver des conseils different d’un photographe à un autre, d’un feu à un autre.

  2. Salut Loïc, ton tuto arrive à point pour le 13/14 juillet .
    donc entre 5.6 et 11 et la vitesse de 10 sec et ISO 50/100. et merci pour les astuces du trépied
    Merci pour les tutos que tu fais partagé

  3. N’ayant jamais photographié un feu d’artifice, j’ai suivi les conseils “Pyrros” à la lettre lors du feu d’artifice de Saint Sébastien en Espagne. Le résultat est impressionnant. les photos sont magnifiques. Merci de tout coeur.

  4. J’ai essayé cette année de photographier avec mon téléphone portable le feu d’artifice mais mes photos n’ont rien vraiment donné. Le rendu est original ceci dit, pas vilain du tout. Mais rien à voir avec vos photos, qui elles sont très réussies !

    • @Lily
      Les différences entre un appareil photo et un photophone sont nombreuses. Le photophone ne permet pas des temps d’expositions aussi long que sur un appareil photo.
      La stabilité n’est pas la meme.

  5. Je suis heureuse de lire ce billet car mes derniers essais de photos de feu d’artifice n’étaient pas concluant. Je ne pensais pas que l’on pouvait mettre un premier plan lorsque l’on fait des photos de feu d’artifice.

    Je vois que tu as des photos du feu d’artifice de Carcassonne tu as de la chance c’est feu d’artifice très réputé, moi je voudrai aller voir celui de Paris (c’est plus proche de chez moi) Les photos du feu d’artifice du 14 juillet sur la Tour Eiffel m’a donné envie d’essayer.

  6. Bonjour Pyrros,
    Je me demandais si on pouvait parfois utiliser des filtres tel qu’un dégradé gris (mais à l’envers : le côté gris en bas) pour diminuer l’intensité des lumières de la ville par exemple.
    Est-ce que c’est le genre d’expérience que tu as déjà tenté ?
    Jérôme.

    • @Jérôme
      Je n’ai jamais fait cette expérience. Mais je ne vois pas pourquoi cela ne fonctionnerait pas.
      Je ne me souviens pas avoir eu besoin de simuler un filtre dégradé gris sur des photos de feu d’artifice.

  7. C’est moi qui doit avoir des idées bizarres alors 😉
    Mais dès que l’occasion se présente, je tacherai de m’installer dans un lieu assez lumineux et d’utiliser un dégradé gris pour assombrir le premier plan (enfin celui du bas) pour voir ce que ça donne.
    Je te dirais si c’est une bonne idée… ou une fausse bonne idée !
    Jérôme.

  8. Voila d’excellents conseils.

    Je recommande pour ma part de cadrer avec quelque chose d’intéressant dans le décor : un bâtiment éclairé (un beau bâtiment), l’eau si le feu est tiré sur un lac, etc… Je trouve que les images sont bien plus spectaculaires quand on voit un peu de décor et en plus, ça a le mérite de documenter la photo : on peut deviner dans quelle ville le feu a été tiré.

    • @Ludo Mouchet
      Le principe de la photo de feu d’artifice consiste à capter les trainées lumineuses, l’absence du trépied limite la possibilité de réduire la vitesse d’obturation et les mouvements du bateau risquent de rendre l’opération encore plus délicate.
      Le mieux est à mon avis de trouver un spot à terre ou d’échouer le bateau.
      Sinon il te faut utiliser une vitesse de 1/focale soit 1/20e de seconde si tu utilises une optique à 20 mm pour éviter le flou de bougé. En espérant que les bombes aient le temps de laisser des trainées lumineuses dans le ciel. Il faudra en plus déclencher au bon moment, ce qui laisse peu de marge pour correctement photographier les différents tableaux.

  9. Nous sommes en vacances et je n’ai pas de trépied pour photographier le feu d’artifice. Existe-t-il une solution pour se passer du trépied ?
    Ps : Ton site est top

    • @Marion Bobet
      Il suffit de bien caler son appareil photo. Tous les supports suffisamment stables peuvent jouer le rôle de trépied. Afin de parfaitement caler le boitier et son optique, il est possible d’utiliser un bean bag (un sac contenant des grains comme du riz ou des haricots).

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