Passer au contenu

Fujifilm X-E3 : l’appareil photo hybride qui mise sur le tactile et le Bluetooth

Basé sur le capteur et le processeur qui anime déjà les X-Pro2/X-T2/X-T20, le X-E3 de Fujifilm est le premier hybride de la marque à se passer de la croix directionnelle au profit d’un pilotage au joystick et à l’écran tactile.

Et de quatre ! En annonçant aujourd’hui le X-E3, son hybride milieu de gamme, Fujifilm décline pour la quatrième fois sa plateforme technique. Tout comme les X-Pro 2, X-T2 et X-T20, le X-E3 est donc un boîtier équipé du capteur APS-C X-Trans CMOS III de 24 Mpix piloté par la puce X-Processor Pro. Un duo éprouvé qui offre d’excellents résultats en termes de qualité d’image. Et de vidéo, puisque la 4K est de la partie depuis l’arrivée du X-T2 l’an dernier.

Look télémétrique, design simplifié

Chez Fujifilm, les hybrides offrent deux approches : façon reflex avec le X-T2 et son petit frère le X-T20, et façon télémétrique (à la Leica) avec le X-Pro 2 et ce X-E3. Héritier des X-E1, X-E2 et la version légèrement mise à jour X-E2s, le X-E3 reprend les lignes de ses aïeuls en la simplifiant drastiquement.

Quand les X-E2/X-E2s intégraient 14 boutons au dos de l’appareil, le X-E3 n’en intègre plus que 8, Fujifilm ayant décidé de supprimer la croix directionnelle (le trèfle) au profit d’un joystick et de l’écran tactile – malheureusement fixe. Un écran dont l’intégration encore plus poussée dans le boîtier renforce le côté épuré de l’ensemble. Contrairement à son grand frère le X-Pro 2, le X-E3 ne dispose pas d’un viseur hybride optique/électronique mais du même viseur électronique OLED de 2,36 Mpix du X-T20.

Outre le trèfle, le bouton d’ouverture de flash a sauté. Et pour cause : le flash intégré a disparu. Heureusement, Fujifilm livre un flash externe dans la boîte (référence EF-X8). Vu les performances des optiques de Fujifilm et celles du capteur X-Trans CMOS III en basses lumières, et au regard de la cible et des usages – photographie de rue et sociale – le choix de se passer du flash paraît pertinent.

Le Bluetooth arrive

A l’instar de Nikon et de son SnapBridge, la connexion Bluetooth fait son arrivée pour la première fois dans un appareil Fujifilm. Si le Wi-Fi est toujours présent et permet de piloter l’appareil à distance et de récupérer les images RAW et Jpeg en plein définition, le Bluetooth permet de récupérer les photos de manière continue et sans consommer trop d’énergie – idéal pour le partage sur les réseaux sociaux.

Selon Fujifilm, le système de suivi pendant l’autofocus a été amélioré – mais par rapport à quel appareil ? L’AF conserve les 325 collimateurs et si on ne sait rien des performances de la rafale et termes de durée et d’endurance (mémoire tampon), on est en droit d’attendre les mêmes performances que celles du X-T20.

Le boîtier nu sera commercialisé à 899 €, un tarif un brin élevé quand on le compare au X-T20, qui semble similaire sur plan électronique (Bluetooth excepté) mais qui dispose de plus d’équipement (écran orientable, flash intégré).

Si vous souhaitez vous le procurer avec une optique, deux kits seront disponibles :
– avec le zoom XF18-55 mm f/2.8-4 R LM OIS à 1299 €
– avec la focale fixe XF23 mm f/2 R WR à 1199 €

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.