Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Finalement, le World Press Photo n’autorise pas la mise en scène

L’organisation avait soulevé de vives protestations en laissant entendre qu’elle avalisait le sujet de Giovanni Troilo. Elle publie un communiqué assurant du contraire.

Par  et

Publié le 02 mars 2015 à 17h19, modifié le 19 août 2019 à 13h17

Temps de Lecture 1 min.

Légende de l’image sur le site du World Press Photo : « Des gazoducs passent au-dessus des habitations près d’une ancienne aciérie, à Charleroi. Ces tuyaux étaient en service avant l’électrification du haut-fourneau. »

La conséquence de débats internes ? Ou un plan com’ très mal maîtrisé ? Le World Press Photo donne l’impression d’un immense cafouillage depuis la remise d’un prix à un sujet du photographe italien Giovanni Troilo sur Charleroi. Après avoir mené l’enquête autour du sujet polémique, où certaines images ont été mises en scène, l’organisation a d’abord confirmé l’attribution de la récompense au photographe dans un communiqué, le 1er mars, avant d’en publier un autre le lendemain assurant que ses intentions avaient été comprises… à l’envers.

« Une incompréhension a dominé les discussions sur Internet, donnant à croire que le concours du World Press Photo semblerait approuver la mise en scène des images. Nous aimerions clarifier les choses et préciser que le communiqué avait l’ambition de souligner exactement le contraire ». En effet, de nombreuses figures du photojournalisme s’étaient élevées contre une phrase du communiqué indiquant que les photographes concourant au World Press n’étaient pas autorisés à mettre en scène « des choses qui ne seraient pas arrivées autrement ».

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Le World Press Photo brise le tabou de la mise en scène

Il n’est pas sûr que le communiqué fasse taire les polémiques : l’organisation réitère son soutien au travail du photographe, qui n’a jamais caché que certaines images avaient été réalisées après l’événement décrit, ou avec l’aide d’un éclairage sophistiqué.

Du côté de la mairie de Charleroi, la réaction du World Press Photo n’a suscité aucun étonnement. « Mais M. Paul Magnette [maire de Charleroi] s’estime heureux d’avoir soulevé ce débat. Ce qui importe maintenant, c’est que les professionnels s’emparent de la question », souligne-t-on cependant dans l’entourage du bourgmestre.

Le World Press Photo en a profité pour préciser une nouvelle fois les conditions de réalisation d’une image, dans laquelle le photographe avait fait poser son cousin forniquant dans une voiture : « Le cousin avait donné la permission au photographe de le suivre cette nuit-là, de l’observer et de le photographier en train d’avoir des relations sexuelles avec une fille en public. Que le photographe ait été ou non présent, le cousin avait prévu de faire l’amour dans sa voiture ».

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.