La photographe brésilienne Claudia Andujar a consacré sa vie à un peuple menacé d’extinction : les Yanomani. Visages pensifs fixant l’objectif, nature luxuriante, les clichés semblent habités par les esprits de la forêt. La Fondation Cartier lui consacre une rétrospective saisissante.
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Publié le 30 janvier 2020 à 19h00
Mis à jour le 08 décembre 2020 à 00h32
Les photographies flottent, suspendues au centre du vaste espace du rez-de-chaussée de la fondation Cartier. Ni trop grandes, ni trop modestes : au premier coup d’œil, rien ne semble extraordinaire dans cet accrochage. La lumière naturelle entre par les baies vitrées, et aucun faux plafond n’a été installé pour en réduire la hauteur ou cacher les structures métalliques.
Nombre d’images réalisées par Claudia Andujar dans la forêt amazonienne, chez le peuple yanomami, sont en noir et blanc. Certaines, prises en basse lumière, ont du grain. On y devine femmes, hommes et enfants vaquant à leurs occupations quotidiennes. Parfois, la photographe use d’un grand angle et applique de la vaseline
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