Le jury a parlé d'une " oeuvre délicate et respectueuse qui dénonce de manière subtile le quotidien d'une population en perpétuel état de tension".
La photographe, née à Charleroi en 1982, est spécialisée dans le monde arabe. Elle est d'ailleurs arabophone et a longtemps vécu au Caire en Egypte avant de terminer ses études à l’IHECS, Institut des Hautes Etudes en Communications Sociales, à Bruxelles en 2005.
Pauline Beugnies a ensuite fréquenté le programme de photojournalisme de l’Ecole Danoise de Journalisme à Arhus. C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’elle a réalisé son premier documentaire photographique en travaillant sur l’histoire d’enfants des rues à Kinshasa.
Suite à cela, la photographe a travaillé sur différents projets au Congo, au Bangladesh, en Albanie ainsi qu’en Belgique.
C’est d’ailleurs en Belgique, dans sa région natale de Charleroi, que Pauline Beugnies a exposé pour la première fois au Musée de la Photographie de Mont-sur-Marchienne après avoir remporté un Prix national de Photographie Ouverte en 2010.
Mais la première grande exposition de ses travaux a eu lieu aux Pays-Bas, à Amsterdam, en avril 2012.
Aujourd’hui, la photographe se focalise sur les mondes arabe et islamique, essayant de bâtir des ponts en allant au-delà des stéréotypes.
Ses travaux ont notamment été publiés dans des journaux comme Le Monde Magazine, Telerama, Liberation, L’Express, The Guardian, The New York Times, Le Soir, La Libre Belgique, De Morgen, Colors, etc.
C’est dire si le Nikon Press Photo Award récompense un travail hors-pair de longue haleine.
Vous pouvez en découvrir plus sur la photographe et sur son travail en vous rendant sur son site internet en cliquant ICI.
RTBF