Des conseils pour choisir et mieux utiliser votre appareil photo par Jean-Christophe Dichant

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Comment faire du focus Stacking avec un reflex ou un hybride Nikon ?

Depuis l’arrivée du Nikon D850, le terme focus stacking est de toutes les conversations. Le focus stacking c’est génial, le focus stacking c’est indispensable, le focus stacking … c’est quoi ?

Cette technique de prise de vue que seuls quelques experts utilisaient auparavant, est devenue la coqueluche de nombreux amateurs. Voici ce qu’est le focus stacking, comment faire les photos et les traiter.

Comment faire du focus Stacking avec un reflex ou un hybride Nikon ?

Focus stacking : définition et usage

Focus stacking : le shifting

L’expression focus stacking est la combinaison de deux termes anglais, focus pour mise au point et stacking pour empilement. Il faut y ajouter le terme shifting, ou décalage, vous allez voir pourquoi.

Lorsque vous faites une photo en vue rapprochée, macro ou gros plan, la profondeur de champ est limitée. Elle est fonction de la focale, de l’ouverture et de la distance de mise au point. Plus cette distance est courte, plus la profondeur de champ est réduite.

Si vous utilisez une grande ouverture car la lumière manque, la profondeur de champ est d’autant plus faible.

Au final votre photo est bien exposée mais elle manque de profondeur de champ, le sujet est net devant mais pas derrière.

Une solution consiste à fermer le diaphragme, pour passer par exemple à f/22. Mais cette faible ouverture ne permet pas toujours d’assurer une exposition correcte, et elle n’est pas celle qui donne la meilleure qualité d’image.

Une autre solution consiste à vous éloigner du sujet, mais la focale de votre objectif peut être insuffisante pour cadrer le sujet en plan serré.

La solution ultime consiste alors à utiliser la technique du focus stacking.

focus Stacking Nikon

sans focus stacking, f/8, profondeur de champ limitée
seul le devant du sujet est net
focus Stacking Nikon

avec focus stacking, f/8, 20 photos, profondeur de champ importante
tout le sujet est net

Faire du focus stacking consiste à faire une série de photos du même sujet dans les mêmes conditions d’éclairage, en décalant la mise au point d’une faible valeur entre chaque photo.

En procédant ainsi, vous changez, pour chaque photo, la zone de netteté et de profondeur de champ.

Au final toutes les zones de votre sujet sont nettes, mais sur plusieurs photos et non une seule.

En toute rigueur il faudrait parler de focus shifting, puisque vous avez décalé la mise au point d’une photo à l’autre et que vous n’avez encore rien empilé (shifting vs. stacking).

Focus stacking : le stacking

Nous en arrivons à la seconde phase, le stacking, car vous allez devoir empiler toutes ces photos pour ne conserver que la zone de netteté, et supprimer le reste. Ce découpage en tranches, une fois fusionné, vous donne une image finale nette partout, puisque vous n’avez utilisé que les zones nettes de chaque photo.

En pratique

Vous faites face à deux difficultés :

  • décaler la mise au point d’une très faible valeur entre deux photos,
  • fusionner les images finales.

Inutile de vous dire qu’il est impossible d’ajuster la mise au point entre deux photos avec votre œil pour avoir un écart minime ET constant entre chaque photo.

N’essayez même pas, le faire sur 3 photos pourrait encore passer, mais le focus stacking peut nécessiter des dizaines de photos !

Une fois vos images faites, il va vous falloir utiliser un logiciel spécialisé pour les superposer, ne conserver que les zones utiles et créer l’image finale.

Focus stacking : Nikon a réglé une partie du problème pour vous

Le Nikon D850, et les modèles suivants comme les hybrides Z 6 et Z 7, ont introduit une nouvelle fonction qui règle pour vous le problème du shifting.

Le boîtier est capable de faire une série de photos en décalant la mise au point de façon infime entre deux images, en appliquant le même décalage à chaque fois de façon automatique.

Vous n’avez qu’une chose à faire : indiquer au boîtier combien vous voulez faire de photos et quel décalage de mise au point vous souhaitez entre deux vues.

Vous entrez ces paramètres dans le menu, vous cadrez, vous déclenchez et … vous patientez.

Le boîtier va enchaîner toutes les prises de vues, automatiquement, en décalant la mise au point de la valeur indiquée dans le menu jusqu’à atteindre soit le nombre de photos demandé, soit une mise au point calée sur l’infini (au-delà il ne pourrait continuer à faire varier la mise au point).

Votre prise de vue en focus stacking est terminée.

C’est tout ? Non.

Relisez bien : « Nikon a réglé une partie du problème pour vous ».

Ce qui suppose qu’il manque quelque chose. Et c’est bien normal car un appareil photo ne peut procéder au traitement, il faut :

  • choisir les bonnes photos
  • les empiler
  • utiliser la zone nette de chacune
  • créer une photo résultant de la fusion des précédentes

Pour cela vous allez devoir utiliser un logiciel de traitement d’images.

Le plus connu pour faire du focus stacking est Helicon, il autorise toutes sortes de réglages lors de l'empilement et en particulier la gestion du décalage de cadre qui peut se produire d’une photo à l’autre si le sujet bouge légèrement.

L’autre logiciel très connu et dont vous disposez peut-être déjà est Photoshop (accessible sans surcoût avec l’abonnement Lightroom).

Comment faire du focus stacking avec un appareil photo Nikon ?

Avant de lancer votre prise de vue, il faut choisir les paramètres pour que le boîtier réalise les photos tel que vous le souhaitez.

Commencez avec un sujet immobile, l’appareil fixé sur un trépied. Vous évitez ainsi la gestion des déplacements du sujet qui peut avoir un impact sur la mise au point. Si le sujet avance ou recule, ne serait-ce que très peu, votre série ne sera plus consistante, il faudra multiplier les images et ajuster les décalages lors de la fusion, c’est plus complexe.

Pour réaliser la photo illustrant ce sujet, j’ai utilisé mon studio packshot, le Nikon Z 6 sur trépied, le zoom NIKKOR Z 24-70 mm f/4 ouvert à f/8.

Quelle ouverture choisir ?

Vous n’avez pas besoin de vous soucier de la profondeur de champ et donc du choix de l’ouverture puisque le focus stacking vous permet d’obtenir la profondeur de champ souhaitée quelle que soit l’ouverture.

Choisissez celle qui donne la meilleure qualité d’image pour votre objectif. F/8 est une valeur qui convient dans la plupart des cas.

J’ai fixé la balance des blancs pour qu’elle ne varie pas pendant la prise de vue. Bien que le RAW permette de l’ajuster en post-traitement, moins j’ai à faire mieux c’est …

focus Stacking Nikon

caler la mise au point sur le premier plan du sujet

Je fais la mise au point en mode AF-S avec la plus petite zone disponible, sur le premier plan de mon sujet. Il est important de caler le collimateur sur ce premier plan car vous allez ensuite « reculer » jusqu’au dernier, ne démarrez donc pas en plein milieu sous peine de ne pas avoir de photo nette « devant ».

Dans le menu Prise de vue, allez dans « Prise vue avec décal mise au point ».

focus Stacking Nikon

Appuyez pour accéder au menu de réglage du focus shift.

focus Stacking Nikon

N’appuyez pas encore sur Démarrer, prenez le temps de régler les différents paramètres.

Nombre d’images

Le nombre d’images dans chaque série est variable entre 1 et 300. Choisissez le nombre qui convient en fonction de votre sujet. S’il est très long, ou s’il bouge, multipliez les photos. S’il est plus court et fixe, 10 à 20 photos suffisent.

Faites quelques essais pour trouver la bonne valeur. Pour la photo de l’article, j’ai choisi 20 photos.

Largeur de décalage de mise au point

Il s’agit ici d’indiquer la quantité de décalage de mise au point entre chaque vue. Là-aussi il vous faudra faire quelques tests pour trouver la bonne valeur. Elle consiste à couvrir tout le sujet du premier au dernier plan, sans faire trop de photos inutiles. Plus le pas de variation est faible, plus il faudra faire de photos et inversement.

Pour la photo de l’article j’ai choisi un décalage de 5, une valeur moyenne que je vous recommande de ne pas dépasser, un trop grand décalage pourrait vous priver des photos indispensables, un trop faible les multiplie inutilement.

Notez que si la mise au point à l’infini est atteinte avant que le nombre de photos prévu soit réalisé, la prise de vue s’arrête. Il ne servirait à rien en effet de continuer puisque la mise au point ne pourrait plus varier.

Intervalle entre les vues

Vous allez ici dire au boîtier si vous voulez qu’il fasse toutes les photos sans interruption, ou si vous préférez qu’il attende un certain temps entre chaque photo.

Choisissez la valeur zéro pour que la séquence soit la plus rapide possible.

Augmentez le délai si vous utilisez un flash, il doit avoir le temps de se recycler.

Tenez compte de la vitesse d’enregistrement de votre carte pour ne pas saturer le buffer. Avec une carte XQD il y a peu de risque.

Mémo. de l’expo. de la première vue

Cette fonction vous permet de caler l’exposition avant de lancer la séquence, tout en conservant cette valeur pour toutes les photos.

Je vous conseille de l’activer, cela vous évite de fonctionner en manuel, ou de devoir corriger l’exposition sur plusieurs photos.

Image avec mise en relief des MAP

focus Stacking Nikon

l’illustration indique que tout le sujet a bien été couvert, les zones blanches sont dans la plage de netteté de l’ensemble des photos

Cette fonction a un usage bien particulier, elle est apparue avec le Z 6.

Une fois que votre série est terminée, vous pouvez afficher sur l’écran arrière une photo « technique » qui affiche la zone couverte par l’autofocus lors de la série. Vous voyez ainsi instantanément si votre sujet est entièrement couvert ou non.

focus Stacking Nikon

mode visualisation touche I

Pour afficher cette image bien cachée, dès la prise de vue terminée, appuyez sur le bouton de visualisation, puis sur la touche I (comme Info) et  « Aff. image avec mise en relief des MAP ».

Cette photo ne peut pas être copiée sur votre ordinateur, il faut la regarder sur l’écran uniquement.

Mode silencieux

Comme son nom l’indique, activer le mode silencieux permet de déclencher avec l’obturateur électronique, sans bruit. A vous de voir si vous en avez l’utilité ou non.

Dossier de stockage au démarrage

focus Stacking Nikon

Vous pouvez définir un dossier particulier sur la carte pour stocker les photos de chaque séquence.

Si vous ne faites que des séquences focus stacking, il n’est pas utile de choisir un dossier, formatez la carte avant la prise de vue simplement.

Sinon, choisir un dossier permet de retrouver les séries plus facilement lors du transfert sur l’ordinateur.

Comment faire du focus stacking avec Photoshop ?

Voici toutes les étapes à réaliser pour obtenir la photo finale résultant de votre prise de vue en focus stacking, avec Photoshop.

Copiez la série de photos dans un dossier sur votre ordinateur

focus Stacking Photoshop

Ouvrez les photos les unes après les autres pour vérifier s’il faut toutes les garder ou non. Si le décalage de mise au point entre deux photos est trop faible, vous pouvez en supprimer une sur deux par exemple, dans le doute gardez tout.

Lancez Photoshop et créez un nouveau document, peu importe sa taille, il ne vous sert qu’à accéder aux scripts.

Dans le menu Fichier, cliquez sur « Script » puis « Chargement des fichiers dans une pile … »

focus Stacking Photoshop

Changez l’option « Dossier » dans « Utiliser: »

Désignez le dossier qui contient vos photos

Cliquez sur Ok

focus Stacking Photoshop

Photoshop va créer un nouveau document qui contiendra autant de calques qu’il y a de photos dans votre dossier. Ces calques apparaissent petit à petit dans la liste des calques, ils sont empilés. Cette opération peut prendre du temps selon le nombre de photos et les performances de votre ordinateur.

focus Stacking Photoshop

Vous allez maintenant procéder à la fusion.

Cliquez sur le calque supérieur, puis sur la touche MAJ et le calque inférieur pour les sélectionner tous.

Dans le menu Edition, cliquez sur « Fusion automatique des calques », choisissez la méthode « Empiler les images ».

focus Stacking Photoshop

Validez et attendez que Photoshop ait fini son traitement, il va prendre plusieurs minutes selon le nombre de photos et la performance de votre ordinateur.

focus Stacking Photoshop

Une fois cette opération terminée, Photoshop a créé un nouveau calque, en haut de la pile, contenant la photo finale.

Vous pouvez appliquer à cette photo les corrections et recadrages nécessaires pour la mettre en valeur avant de la sauvegarder. C’est votre image finale.

focus Stacking Nikon

l’image finale résultant de la fusion de 20 photos avec décalage de mise au point

En conclusion

Faire du focus stacking avec un appareil photo Nikon est devenu très simple depuis l’ajout de cette fonction dans le menu des boîtiers.

Si le vôtre n’en dispose pas, il vous faut compenser l’absence de l’automatisme de décalage de mise au point. Utilisez par exemple un rail macro avec une échelle de distance graduée, le Neewer Pro ou le Novoflex Castel-Q peuvent convenir.

Vous avez des compléments à apporter, des astuces particulières ? Partagez-les via les commentaires.

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110 Commentaires sur "Comment faire du focus Stacking avec un reflex ou un hybride Nikon ?"

  1. Article très intéressant. Je suis en possession d’un nikon d7500 et souhaite faire de la macro en focus stacking

  2. Jean Louis Darchambeau | 22 décembre 2023 à 16 h 17 min | Répondre

    Bonjour Jean Christophe
    Article très intéressant. Cependant , sur Z6 II je n’ai pas la possibilité d’afficher
    l’image avec mise au point en relief des MAP.
    Firmware 1.60
    merci pour votre aide.

  3. Oui, plusieurs photos en décalant automatiquement l’ouverture.
    Si je suis devant une scène de course de chevaux, par exemple,l’ouverture à f8 est la plus adaptée pour avoir un ensemble net.
    Si ma rafale décale vers f6,3, f5,6 etc… automatiquement j’ai plus de choix pour mon fond !

  4. Bonjour, merci pour vos conseils toujours très utiles !
    Sur un Z7, J’ai besoin de faire varier mon diaph, lors de pdv en rafale, dans le sens de l’ouverture pour trouver le flou de fond qui convient le mieux.
    De f8 à f4 par exemple…
    Est-ce possible ?
    Merci

  5. Bonjour,
    J’ai bien suivi ces instructions de réglages mais lorsque je veux faire un test, je n’arrive pas à utiliser cette fonction. Merci pour votre aide

  6. Bonjour, juste une petite question ❓️ je n’ai pas accès ou du moins je n’ai pas l’option dans le menu I pour afficher l’image en relief pour voir le champ de netteté , je suis sur un nikon z6 ii , merci d’avance de votre aide.

  7. Bonjour, et merci pour cet article rare et intéressant sur le focus stacking…
    Je fais de nombreuses photos proxy et macro de fleurs du rapport 1/3 au rapport x5.
    Avec un D810, j’utilise le Nikon macro 60mm; l’ancien Nikon 105mm F4 bellow (soufflet) ainsi que différents objectifs Nikon AIS monté inversé sur le soufflet PB4 Nikon. J’ai commencé les traitements de fusion d’empilement avec Photoshop qui est très bien avec les petites piles. Par contre, pour des piles de 100 à 200 photos, je conseille vivement Zerene ou Helicon pour un traitement de quelques minutes contre plus d’une heure pour Photoshop. Ces logiciels permettent aussi de corriger certaines abbérations en remplacant sur l’image finale les zones nettes copiées dans un fichier de la pile. Helicon accepte aussi les fichiers NEF alors qu’avec Zerene il faut avant les transformer préalablement en TIF.
    Pour la prise de vue en studio, Digicam Control est aussi une aide précieuse, logiciel gratuit et libre, il reconnait les principaux boitiers Nikon et Canon et permet de les piloter et d’affiner les réglages directement sur son ordinateur. On peut ainsi voir le résultat en temps réel sur grand écran…
    Pour finir et pour ceux qui doivent réaliser beaucoup de photos, (la prise de plus d’une centaine de vues à chaque fois est fastidieux), on peut s’orienter sur des rails automatiques, cela a un coût, mais là aussi on passe de plus d’une heure à quelques minutes avec un pas régulier et constant. Ce qui est moins facile à réaliser à la main quand il s’agit de progresser au 1/10° de millimètre…
    Si quelqu’un connaît et peut m’indiquer un forum francophone spécialisé dans la macro?
    Merci d’avance 🙂

  8. Bonjour Jean Christophe.
    Je fais depuis quelques temps du focus stacking avec un D 71OO, donc à l’ancienne. Pour ce qui concerne les différentes M.A.P je me sers du joystick pour décaler à chaque fois la M.A.P ce qui a pour effet malheureusement parfois d’omissions et à la toute fin je me retrouve avec une image nette à 95% mais avec un petit morceau flou. Une technique pour palier à ce problème? et le rail est il la solution idéale. D’autre part dans ton tuto tu ne parles pas (ou alors j ai mal lu de l’etape avant la fusion des images qui est celle de l alignement des images, qui s’avère parfois desastreux s’il y avais une petite brise à la prise de vue. Avec le D850 ou le Z6 pas besoin d’aligner les photos??
    Merci pour ce tuto. Jipo

    • Bonjour,
      Pour répondre à Jipolino : je fais du stacking depuis longtemps, d’abord avec le D4 puis maintenant avec le D850 qui est le top du top pour cette technique car, sur l’écran arrière, on peut voir la zone de netteté avec le picking qui indique où on en est de la progression, des zones nettes. Ensuite, le rail est indispensable pour éviter les flous de bougé et c’est en fin de compte confortable car pas besoin de tenir l’appareil. Vous pouvez voir mes photos sur mon facebook.

  9. Merci beaucoup Jean-Christophe pour cet article très intéressant.
    J’ai testé « rapidement » avec un Z6 + 105 macro Sigma et ça fonctionne très bien sur des sujets fixes.

  10. Bonjour, je pense que dans le traitement avec photoshop, entre le chargement de pile et la fusion, il serait bien de faire un alignement.

  11. Bonjour Jean Christophe,
    J’ai cherché les références proposées par Abbé mais n’ai rien trouvé. En revanche, en fouillant j’ai déniché ceci. Nikon propose quelque chose mais en anglais:
    https://nps.nikonimaging.com/technical_solutions/d850_tips/useful/focus_stacking/
    Les tableaux sont interessants pour ceux qui font de la macro au rapport 1:1. On est au niveau du 1/3 de millimètre pour certains réglages.

  12. Bonjour Jean-Christophe
    Merci pour cet article intéressant
    Si je puis me permettre : Le pas de décalage à une valeur connue, elle ne se calcule pas au pif, mais elle vaut 1/30 de la focal de l’objectif monté sur le boitier.  » source Nikon France « .
    Pour assembler les photos.
    Affinity avec fusion ciblée fait également le job

    • Bonjour Abbe,
      Pour quel rapport de grandissement? Car si tu prends un 105 macro en appliquant le 1/30 on obtient 3,5 (mm je pense). Or à un rapport de 1:1, 3,5 mm ne suffit pas pour avoir la netteté entre deux vues. As-tu un lien pour cette source, s’il te plaît?

  13. Bonjour, un éclairage sur ce sujet : Philippe Martin, écologiste spécialiste de la Méditerranée, a connu un grand succès avec Hyper Nature où il photographie tous les animaux possibles en pleine nature (et sous l’eau) sans rail, sans trépied, sans rien et produit de superbes photos en focus stacking…
    https://lemag.nikonclub.fr/hyper-nature-par-philippe-martin/
    Merci Christophe !

  14. Bonsoir Jean christophe!
    Merci pour ce super cours sur photoshop, c’est toujours bien d’avoir un cours avec ce logiciel!?
    Mais je ne comprends pas juste l’ídée du chariot pour déplacer l’appareil photo ! En effet si j’ai un nikon D5 par ex. , je le fixe sur un trepied et une fois que j’ai cadré le motif à photographier, pourquoi ne plus toucher au boitier , et faire simplement des photos différentes en déplacant l’autofocus AFS à l’aide du joystick jusqu’à l’extrémité de l’objet à photographier !! pas besoin de chariot non? ?? dites – moi si j’ai tout faux ?

  15. Bonsoir
    merci pour cet article pas à pas.
    J’ai testé … super !
    Avec la petite subtilité de TexL un peu plus bas (« Si vous avez quelques soucis de cadrage dans votre série de photos, cocher l’option « tenter d’aligner automatiquement les images sources » (étape d’importation dans une pile) permettra de corriger le problème. Evidemment il faut que le décalage soit minime ! Ça m’a sauvé plus d’une fois, malgré le trépied ! »)
    C’est vraiment efficace (léger vent mais suffisant pour mettre le travail par terre)
    encore merci et bonne soirée

  16. Bonjour,
    J’ai un rail macro FC-1 II et j’aimerai savoir comment l’utiliser pour faire du focus stacking.
    Cordialement.
    Herve.

  17. Bonjour,
    J’ai un rail macro FC-1 II et j’aimerai savoir comment l’utiliser pour faire du focus stacking.
    Cordialement.
    Herve.

  18. Bonjour Jean-Christophe

    Je te site : « Le focus stacking n’a pas d’intérêt en paysage, c’est une technique pour la macro plutôt. »

    Il me semble que l’empilement de mises au point a aussi un intérêt pour la photographie.
    Lorsque la luminosité est faible et qu’il n’est pas possible de bien fermer le diaphragme pour obtenir une bonne profondeur de champ et que l’on souhaite mettre en valeur un premier plan très proche tout en conservant une grande netteté pour le reste du paysage.

    Jean-Christophe, je te remercie encore pour tous tes excellents articles. C’est grâce à toi que j’ai pu progresser en photographie.
    Claude

  19. Bonjour D. Renat
    Pour répondre à ta question, il s’agit du logiciel AFFINITY PHOTO.
    Bonne journée !
    Claude

  20. Bonjour
    Dans tous les Affinity présents sur le site, lequel il faut prendre? Je suppose photo ?
    Dans l’attente de votre conseil
    Cordialement
    D RENAT

  21. Bonjour,
    Je trouve très dommage que vous ayez occulté Affinity dans votre article. Je tiens d’ailleurs à remercier ici le commentaire de Claude du 11 mai à 11h sans qui je serais passé à coté.
    J’ai repris les tests de Claude et pour moi Hélicon est la version la plus chère et de loin la moins bonne Combine ZP est dans les meilleurs et fait jeu égale avec Affinity (pour les deux, il subsiste de légères bordures fantômes). Problème Combine ZP plante avec 45 Mpx et/ou un grand nombre de 24Mpx.
    Je n’ai jamais réussi à prendre Affinity en défaut. Avec 130 photos de 45 Mpx en format tiff non compressées, soit quasiment 30Gb de photos, bon, c’est long mais cela fonctionne. Cerise sur le gâteau avec la version achetée on peu même travailler directement sur les nef de Nikon.
    En plus dans le cadre du Covid 19 le logiciel est à 27 euros jusqu’au 20 mai (Mercredi). Hélas pour vos lecteurs qui risquent d’arriver après la bataile.
    Merci malgré tout pour vos publications.
    Jacques, lecteur hebdomadaire régulier.

    • Il existe des dizaines de logiciels capables de faire cela, je ne peux pas les citer tous.
      L’article n’a pas pour but d’être un catalogue exhaustif mais de vous inciter à chercher par vous-même aussi.
      Les commentaires complètent l’article, c’est le but.

  22. Bonjour,
    Si vous avez quelques soucis de cadrage dans votre série de photos, cocher l’option « tenter d’aligner automatiquement les images sources » (étape d’importation dans une pile) permettra de corriger le problème. Evidemment il faut que le décalage soit minime ! Ça m’a sauvé plus d’une fois, malgré le trépied !

  23. Yves-Robert Liard | 17 mai 2020 à 9 h 01 min | Répondre

    Bonjour,
    Il y a une autre manière de faire la prise de vue si votre boitier ne possède pas la fonction automatique du décalage de la mise au point:
    Vous réglez la mise au point en manuel sur le premier plan. Repérez de combien vous devrez tourner la bague pour couvrir toute la photo. Puis, sélectionnez « miroir levé » et prise de vue en rafale. Vous maintenez votre doigt sur le déclencheur et faites tourner lentement la bague de mise au point manuelle de la quantité que vous avez préalablement repéré, ou un peu plus par sécurité.
    Espérant avoir été utile.
    Amicalement, Yves-Robert Liard

  24. Bonjour
    Merci pour cette article, je trouve ça génial, je fais pas mal de macro et je ne connaissais même pas cette technique, en plus possédant un z6 et un z7 je vais essayer ça au plus vite, jusqu’à maintenant je découvre des programme que je ne connaissais pas sur mes appareils.
    Bonne journée

  25. Bonjour Jean-Christophe,
    toujours aussi intéressant tes tutos, merci.
    Juste une question : si on ne possède pas le D850, (le 810 par ex), comment fait-on ?
    Merci,

    • Bonjour,
      J’ai testé deux logiciels un gratuit Digicamcontrol, qui permet de faire la prise de vue en focus stacking mais n’assure pas l’empilement des photos, il existe pour cela combineZP gratuit lui aussi mais un peu juste en option. Et en payant il existe Helicon Remote pour la prise de vue et Helicon focus pour le traitement des photos. La version pro englobe les deux pour 55$ par an ou 200$ pour une licence à vie. J’ai réalisé un focus stacking sur une noix avec 200 photos et le traitement des images ce fait à une vitesse impressionnante. Vous pouvez les tester pendant 30 jours gratuitement (en full option).
      Cordialement.

  26. Un grand merci pour toutes ces infos…
    Juste pour infos, « Affinity photo » gère ça aussi très très bien… voir même mieux… et le reste aussi d’ailleurs…
    Je dis ça comme ça… 😉

  27. Bjr
    Es tu certain que le rail micrométrique puisse être utilisé ? En effet il va jouer comme un zoom et rendre problématique l’alignement des images, non ?
    Merci

    • Bonjour,
      Le rail micrométrique permet d’avoir la même distance entre le plan focal et le point de mise au point pour chaque prise de vue.Dans ce cas là, on ne touche pas la bague de mise au point. Il n’agit pas comme un zoom. Et l’empilement fonctionne très bien avec Photoshop ou autres logiciels spécifiques.

      • On est d accord, en rapprochant l’APN, le sujet va grossir dans le cadre, non ? Le logiciel ramènerait le tout dans les memes proportions ?
        Merci

        • Nous évoquons ici le focus stacking en macro ou photos de produits, Et dans ce domaine, la profondeur de champs est extrêmement faible. Le sujet ne va pas grossir, c’est l’impression que nous avons. Puisque l’objectif (focale fixe) est callé à une distance de mise au point donnée, quand on avancera le couple appareil/objectif, cette distance ne changera pas et donc le sujet ne grossira pas. Le logiciel lui ne conserve que les parties nettes. Je sais, c’est un peu abstrait et c’est ce qui fait que la macro est un domaine compliqué.

  28. Jacques Langlais | 10 mai 2020 à 23 h 48 min | Répondre

    Je viens d’acheter un D850 en paramétrant tout les réglages cette nouvelle fonction m’avait complètement échappé. Merci pour cet article

  29. Bonjour,
    Super informations, merci Jean-Christophe, je vais essayer d’appliquer avec un D 850 et un objectif 24-120 mm, j’espère que cela ira….
    Bien cordialement
    Daniel

  30. Le logiciel Affinity Photo permet aussi de faire du focus-stacking. Il est très puissant et peu cher.

  31. Bonjour,
    Ne possédant « que » le Nikon 750, je ne bénéficie pas de la fonction de focus stacking automatique. Et donc votre conclusion [« Si le vôtre n’en dispose pas, il vous faut compenser l’absence de l’automatisme de décalage de mise au point. Utilisez par exemple un rail macro avec une échelle de distance graduée »] m’intéresse au plus haut point.
    Je possède un rail macro Nikon mais je ne comprends pas une chose : si J’AVANCE = J’APPROCHE mm par mm l’appareil photo du sujet à chaque photo, mon cadrage va changer, d’accord ? Alors comment le logiciel va-t-il pouvoir combiner les photos ?

    • Bonjour
      J’utilise aussi un rail pour le focus staking : il suffit de bien cadrer votre sujet dans votre écran (que ce sujet tienne en entier dans ce que vous voyez dans votre écran). Ensuite, vous faîtes la netteté sur le plan le plus près de vous, ensuite, vous vérifiez que lorsque vous avancerez le chariot pour faire la collection de photos, et bien que le sujet soit toujours en entier dans le cadre : pour faire cette vérification, il suffit de vous mettre sur le point du sujet le plus près de vous et de faire avancer le chariot jusqu’zu fond du sujet le plus loin que vous voulez faire net. Si le sujet sort du cadre, il faut donc dezoomer pour recadrer correctement. A ce stade, vous n’avez donc pas encore lancer le focus staking, vous faîtes des essais de cadrage surtout aussi pour vérifier que votre chariot aura la place d’aller au fond du sujet. Enfin, quand le cadrage est bon, vous ramenez le chariot au pont de départ, vous faîtes vis réglages lumière , la vitesse peut être basse pour ne pas mettre trop d’Isos. Quand tout est ok, plus personne ne se déplace dans votre pièce car ça risque de faire bouger votre sujet. Il suffit de faire avancer le chariot : là, c’est des essais qui vont vous permettre de savoir a quel rythme. Et pour finir, vous envoyez la piles d’images dans un logiciel de focus et c’est lui qui se débrouille. Il faudra quand même retoucher la photo finale car il y aura toujours quelques traces ou bricoles à corriger.

  32. Henri PEUDENNIER | 10 mai 2020 à 17 h 02 min | Répondre

    Merci Jean Christophe pour ce tuto très intéressant que je vais mettre en pratique prochainement. De plus je ne savais pas que le Z6 avait cette possibilité, donc merci une 2ème fois !

  33. Merci JC pour ce super tuto!
    Mis en application hier avec mon D850…étrange, sur mon objet qui est d’une netteté parfaite, j’ai des zones « troublées », comme des tâches totalement hors focus, ici et là sur le produit. En l’occurrence un couteau quelconque, qui au milieu de la lame a ces tâches rondes…une idée peut-être? Je peux t’envoyer les photos sur Insta 😉

  34. Bonjour Jean-Christophe,

    Merci bien pour vos tutoriels toujours très pratiques et inspirants. Pour le focus stacking mon boîtier n’est pas opérant. Qu’en est-il du D780 qui présente cette possibilité ? Est-elle identique à celle du D850 ?
    D’autre part votre comparatif des zoom Nikkor 70-200/2,8 VRII et E FL ED, m’a permis au dernier moment de transformer mon achat d’une belle occasion d’un VRII par un E FL ED neuf, pour un prix à peine plus élevé. Bravo pour ce comparatif qui est arrivé à point nommé !

  35. Bjr, et merci pour ce tuto, mais une donnée essentielle n’est pas communiquée. Le pas de décalage à une valeur connue, elle ne se calcule pas au pif, mais elle vaut 1/30 de la focal de l’objectif monté sur le boitier.  » source Nikon France « .
    Cordialement Guy

  36. bonjour,
    Je connaissais cette fonction avec le D850. Mais je constate que sur ta copie d’écran qui montre le menu de réglage, tu as 2 lignes de menu en plus que moi :
    – mémo de l’expo de la première vue.
    – image avec mise en relief des MAP.
    Évidemment, je ne peux pas aller vérifier la zone couverte par l’autofocus lors de la série en appuyant sur « i » : la ligne « aff.image avec mise en relief des MAP » n’apparaît pas.
    J’ai la version du firmware :
    – C :1.10
    – LD : 2.017
    Et toi, as-tu un firmware plus récent ?
    Merci

  37. Bonjour Jean Christophe,
    Comme d’habitude, des explications très claires de la part de Jean-Christophe. On est sûr de comprendre, c’est très rassurant. ?. J’ai juste une question : pour le paysage, il y a sans doute besoin de moins de photos qu’en macro :4 ou 5 pour avoir tout net.? Photoshop se charge donc dans l’image finale, d’ eliminer le zones floues de chaque image, et de garder uniquement les zones nettes de celle-ci ? ???

  38. Une autre méthode – très ancienne ! – consistait en l’utilisation d’un objectif monté sur bascule. Cette méthode aurait convenu pour le sujet traité en exemple (objet long vu en perspective oblique) : en réglant convenablement (à vue) l’angle de basculement, on obtiendrait la netteté sur toute la profondeur en une seule photo. Cela ne conviendrait évidemment pas pour un paysage comportant différents plans rapprochés vus de face.

  39. Bonjour, j’ai utilisé mon D500 avec l’objectif 18-105 (livré avec mon D700) :
    mise en oeuvre de Helicon Remote, le D500 ne possédant pas la fonction de focus stacking du D850 ;
    – utilisation de la version PC de Helicon Remote ; la version Android demande une connexion Wifi avec le D500, et je n’ai eu que des problèmes avec :
    – conversion des NEF en JPG avec DXO PhotoLab2 Elite ; la version CS6 de Photoshop n’accepte pas les NEF ;
    – ensuite, fusion sous Photoshop.
    C’est assez limitatif, exemple bouquet de muguet dans un petit vase,
    mais le résultat en vaut la peine.

  40. Jean-Marc Landolt | 10 mai 2020 à 12 h 04 min | Répondre

    Bonjour Jean-Christophe,
    Merci beaucoup pour votre article clair et précis. Peut-être est-ce utile d’ajouter dans une prochaine mise à jour de ce dernier que le nouveau D780 bénéficie aussi de cette fonction.
    Bien cordialement.

  41. Bonjour Jean-Christophe et merci pour le tutoriel « Focus-Stacking » que tu nous expliques par le menu ici et qui est un complément très utile pour la photo rapprochée, macrophotographie et surtout pour le « close-focusing ». Je me suis intéressé à cette technique depuis longtemps et l’arrivée du D850 et des Mirrorless de Nikon facilite bien les choses.
    Je lis avec plaisir tes « newsletters » et c’est un vrai plaisir de découvrir tant de choses nouvelles et qui nous touchent particulièrement nous les nikonistes.
    Bon weekend et merci encore.
    Pierre Henry S

  42. Bonjour,
    On peut seulement regretter que Nikon n’est pas produit une relation entre la largeur du pas, la focale de l’objectif et la distance de mise au point avec le rapport de grandissement. Cela aurait été fort appréciable surtout quand on shoote à 1:1 et que l’on fait un empilement de 150 photos avec Zerene Syacker, par exemple. Je viens de finir une photo macro rapport 1:1. Nombre de prises de vue = 160, 20 mises à la poubelle car floues donc inutilisables. Sur les 140 restantes et après avoir mesuré l’objet (20,8mm) j’ai constaté que j’aurais pu n’en faire que 70-80. L’empirisme peut couter cher (conservation des raw).
    Autrement, cela fonctionne sans problème avec les objectifs ressent. Pour l’utilisation du flash, il ne faut pas être en live view pour que le flash fonctionne. Penser à laisser un intervalle assez long entre chaque prise de vue pour laisser au flash le temps de se recharger.
    Après faire du Focus Stacking en paysage c’est mal maîtrisé l’endroit où la mise au point doit être effectuée.

  43. Il y a quand même une différence entre faire varier la mise au point à partir d’une position fixe (trépied par exemple) et utiliser un rail qui lui gardera la mise au point initiale et fera varier la distance, non ?

  44. Ne pas oublier de mentionner que cette technique ne fonctionne QUE AVEC des objectifs Nikkor couplés au boitier moderne.
    Je l’ai pratiqué, en manuel avec un D200 sur de petits objets avec un vieux Nikkor de 200mm 1:4 monté sur le soufflet Nikon : donc aucun automatisme (Mise au point, lumière, ouverture etc…).

    C’est un peu fastidieux mais cela marche ; le post traitement dans Photoshop ne pose pas de problème et donne des résultats satisfaisants (pour moi en tous cas).

    Merci pour cette présentation que je vais tester sur mon Z6.

  45. Bonjour Jean-Christophe
    Bravo et un grand merci pour la qualité et la précision de tous les articles que tu proposes.
    J’ai commencé à m’intéresser à l’empilement de mises au point lorsque j’ai acquis, à sa sortie, le D5200.
    Au début, j’ai utilisé un rail sur mon trépied, mais j’ai vite remisé le tout : ce n’est pas pratique lors de sorties dans la nature. J’ai donc essayé à main levée. Sans être parfaits, mes résultats étaient à peu près satisfaisants.
    Pour l’empilement, j’ai testé deux logiciels payants (Helicon focus et Zerene stacker), en version d’évaluation, ainsi qu’un logiciel gratuit (Combine ZP). Tout compte fait, j’ai opté pour Combine ZP qui ne me donnait guère plus de zones fantômes.
    Après l’achat du D500 et du petit plug-in pour Lightroom : LR/Enfuse, mes tests étaient un peu meilleurs…
    Ayant reçu une publicité mettant en avant une quantité de possibilités du logiciel Affinity Photo, et notamment la «Fusion ciblée », j’en ai fait l’acquisition. Et là, je reconnais que le focus stacking est non seulement bien meilleur, mais aussi beaucoup plus rapide.
    Le D500 n’ayant pas le décalage de mise au point intégré, j’ai acheté le module d’extension Helicon FB Tube. Mon avis sur ce produit est mitigé. Il doit permettre d’obtenir d’excellents résultats, mais il nécessite l’utilisation d’un smartphone, et selon l’objectif utilisé le pas de mise au point et le nombre de photos, bien que proposés par l’application sur le smartphone, se font un peu de manière empirique.
    Pour conclure, en attendant le Z6, je vais continuer à main levée. Voici comment je procède :
    – Mode entièrement Manuel
    – Mode rafale
    – Je règle la mise au point sur la partie avant du sujet et tout en déclenchant en mode rafale, je tourne la bague de l’objectif pour une mise au point jusqu’à l’arrière du sujet.
    – Ensuite je dis merci à Affinity Photo pour la fusion ciblée.
    Pour l’instant, ce mode me convient pour la proxiphotographie, mais lorsque j’aurai le Z6, je tenterai la macro.
    J’espère que mon article donnera des idées aux autres nikonistes.
    Je serai content d’avoir des avis et critiques positifs et même négatifs.
    Cordialement
    Claude

  46. Bonjour Jean-Christophe,
    J’aime le focus stacking et en fais depuis longtemps … avec mon D750 qui n’a pas de mode stacking avec décalage de mise au point ; j’ai donc effectivement acquis et j’utilise un rail macro, c’est tout un cirque mais cela marche bien sauf que sur des objets assez gros (pas si gros que cela en fait), comme une fleur, même petite, voient leur taille grossir ou rétrécir au fur et à mesure de l’élaboration de la série. Les logiciels « rattrapent » cela en principe mais pas toujours bien (j’ai zerene stacker) ; y a-t-il a ta connaissance des règles à respecter ?…

  47. J’avais decouvert cela avec le 850. Avant je travaillais pour un armurier et faisais ses pièces et carabines en photo que j’assemblais dans toshop manuellement. Bon résultat mais vraie galère avec la différence de cadrage à chaque photos.
    Depuis c’est enfantin.

  48. L’utilisation de la fonction de focus stacking sur Nikon implique que la mise au point soit possible en mode AF. Il y a des sujets et des conditions de lumière qui ne le permettent pas toujours et souvent en macro photographie. Je suis obligé dans la plupart des cas de faire la mise au point en mode manuel et faire le décalage « à la main ». J’utilise un D850 avec un objectif 105 macro f/2.8.

  49. bonjour jean-christophe, merci pour ce très intéressant article. Grâce à vous je vais enfin pouvoir réaliser cette technique !

  50. Bonjour,
    Sur différents tutos, ils préconisent de cocher la case Tenter d’aligner automatiquement les images sources. Faut-il le faire?
    Cordialement.
    Hervé.

  51. la mise en relief (couleurs à choisir) de la profondeur de champs en liveview, pré-existe sur D850.
    Après essais, et peu de texte sur le manuel. Le nombre de clichés réalisés, effectivement, malgré le nombre choisi, semble régulé sur D850, selon la combinaison Objectif/Ouverture/ intervalle de Mise au point. Il est même possible que l’infini une fois atteint, le logiciel maison embarqué sur D850 soit un paramètre intégré. (Peut-on confirmer SVP?)

  52. Bonjour,
    Affinity Photo dispose également de cette fonction.
    Pour les cas testés, le résultat est comparable à Hélicon (plus de paramètres disponibles mais à bien choisir en fonction du sujet)

    • Je vous trouve plus VRP Nikon que formateur sur un technique qui peut être réalisé sans avoir un 850 ni logiciel de traitement payant
      Je trouve également regrettable que des mises à jour ne puissent pas être faite sur des matériels récent comme le 7500 afin de permettre à ceux qui n’on pas de gros moyens de pouvoir profiter de certaines fonctionnalités

      • Jean-Pierre VARNIER | 10 mai 2020 à 14 h 50 min | Répondre

        Il est possible de faire du focus stacking avec du matériel plus ancien y compris en tout manuel. Pour ma part, je fait du focus stacking avec un D5200 + une bague d’adaptation + un objectif Minolta 100mm macro f83.5 de 1972 sans difficulté et ceci tout en manuel. Si les pas de mise au point ne sont pas identiques, cela n’a pas d’importance.
        Le focus stacking peut aussi être utilisé en photo de paysage.

      • @Georges, je présente ce que je teste, je vous laisse juge de savoir si ça a un intérêt pour vous ou non, je ne force personne à lire.

  53. Super le « focus stacking » mais en macro sur un insecte vivant …..Bonjour !!!

  54. Très bon article, on pourrais ajouter un logicile comme DigicamControl qui permet de faire du Stacking avec des préréglages, il s’occupe de tout ensuite aussi.

  55. Bonjour et merci pour ce tuto. Une question: mon Nikon Z6 ne me permet pas de rentrer dans le sous menu  » Image avec mise en relief des MAP » . « Non disponible avec les réglages actuels », dit-il. Une idée d’explication?

  56. Jean-Pierre VARNIER | 10 mai 2020 à 9 h 32 min | Répondre

    Bonjour,
    1- Pour ceux qui ne disposent pas de boîtier très récent, l’application freeware digiCamControl permet d’automatiser la prise de vue avec les boîtiers Nikon, Canon et Sony.
    2- Lors de l’empilement des calques, avant de les fusionner j’utilise sous Photoshop la fonction « edition » / « Alignement automatique des calques »
    3- Outre les logiciels payants, le logiciel freeware CombineZP fait bien le travail.
    Cordialement
    Jean-Pierre

  57. bonjour
    tout ceci n est pas pour moi
    j ai coopilx p900
    mais merci quand même

  58. Jean-Luc Fourton | 10 mai 2020 à 9 h 19 min | Répondre

    Bonjour,
    Encore un bel article bien complet, merci !
    juste une remarque , avec Digicam Control
    http://digicamcontrol.com/
    En reliant son boitier à un ordinateur, il est possible avec un apn Nikon ( ou Canon ou certains Sony) de prendre les photos en choisissant le point le plus proche et le point le plus éloigné où l’on veut faire la mise au point ainsi que le nombre de photos. Cela fonctionne bien.
    Cordialement

  59. Oui le focus stacking c est bien … le pb si je lis ce dossier c est qu il’faut des boîtiers à plus de 1500 euros chez Nikon pour en bénéficier … moi je l ai découvert il y a 4 ans avec mon Panasonic g7 qui coûte moins de 500 euros :(. Alors monsieur Ninon au lieu de faire des erreurs de marketing qui poussent les nikonistes vers la S..Y concurrence , pensez un peu à vos usagers… une mise à jour de FW c est moins compliqué à faire qu un hybride … surtout quand on a 3 ans de retard dans cette technologie.

  60. Bonjour.
    (Amateur possédant un D850 avec un Nikkor 105 macro)
    Excellent article, je ne connaissais pas ce terme ce matin en me levant !
    depuis cette année je cherche un moyen d’approfondire la netteté de mes macos.
    merci pour ce sujet pationnant et je commence aujourd’hui.
    Bien cordialment.
    François

  61. Bonjour,
    Dans charger les images, il ne faut pas oublier de cocher la case Tenter d’aligner automatiquement les images source.
    Cordialement.
    Hervé.

  62. Et la possibilité de l’hyperfocale en manuel?

  63. Bonjour Jean-Christophe.
    Tous les amateurs ne possèdent pas de D850, Z6 ou Z7.
    Mon D5300 n’a pas tous ces réglages, et il est tout de même possible de faire du focus stacking.
    Panasonic Lumix a plusieurs longueurs d’avance sur Nikon.

  64. Il y a aussi le logiciel affinity photo pour le stacking ,il marche bien je trouve, j’ai même assemblée plus de 200 photos en raw ,prise de vue sur pied.

  65. Olivier desfeux | 9 mai 2020 à 14 h 54 min | Répondre

    Je rajoute que mon plaisir dans le focus stacking c’est de le faire manuellement, le mode automatique des nouveaux appareils enlève du plaisir je trouve.

  66. Desfeux Olivier | 9 mai 2020 à 14 h 52 min | Répondre

    J’ai commencé le focus stacking l’automne dernier et j’utilise le logiciel gratuit Combine ZP qui est très bien.

    Un lien de comparatif pour les logiciels
    https://lemondeminuscule.com/?page_id=100

    J’utilise un Sunwayfoto Mfr-150s avec mon D500 et le micro nikkor 105, je suis plus dans la macro photo (insecte et tout ce qui est petit en général) et parfois je lui adjoint le Raynox DCR-250.

    A bientot

    OlivierQC

  67. A titre d’info tous les Olympus Om et notamment l’Om1 markIII vous permet de faire le stacking et la compilation des photos dans le boitier sans logiciel annexe et le tout à main levée grâce à sa stabilisation.

  68. Joli tuto, merci je vais m’empresser de faire des essais avec mon Z6.
    Je me demandais seulement si le mode fusion de lightroom ne permettait pas de court-circuiter la phase de travail dont vous avez parlé sur photoshop ?
    Bravo en tout cas car je ne savais pas que le Z6 pouvais faire cela,
    Fabrice

  69. Merci beaucoup
    C’est le 1er article aussi complet et aussi clair que je vois sur le focus stacking
    Possédant le D850 je vais pouvoir mettre en pratique cette technique
    Merci