Les cinq expositions inédites au 28e Prix Bayeux des correspondants de guerre

diaporama Le jury est présidé par le photographe franco-iranien Manoocher Deghati

Olivier Juszczak
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Une équipe de déminage de l'armée nationale afghane fait exploser un engin explosif trouvé sur l'autoroute, à Ghazni, dans la province de Kandahar, le 2 décembre.
Une équipe de déminage de l'armée nationale afghane fait exploser un engin explosif trouvé sur l'autoroute, à Ghazni, dans la province de Kandahar, le 2 décembre. — LORENZO TUGNOLI/THE WASHINGTON POST/CONTRASTO

« La vérité est la première victime de la guerre », disait le sénateur américain Hiram Johnson au moment de l’entrée des Etats-Unis dans la Première Guerre mondiale. Un phrase toujours d’actualité, qui justifie le travail des journalistes sur les zones de conflit.

Le 28e Prix Bayeux des correspondants de guerre a débuté lundi avec l'ouverture de cinq expositions inédites sur l'entraide entre juifs et musulmans à Sarajevo, la répression en Birmanie, les combattantes kurdes, ou encore sur le coût humain des smartphones. A la fin de la semaine consacrée à des rencontres entre les correspondants et le public ainsi qu'à des projections de documentaires, le jury, présidé par le photographe Manoocher Deghati, décernera sept prix. Les expositions se prolongeront, quant à elles, jusqu’à la fin du mois d’octobre.


Réalisation : Olivier JUSZCZAK

  • Une équipe de déminage de l'armée nationale afghane fait exploser un engin explosif trouvé sur l'autoroute, à Ghazni, dans la province de Kandahar, le 2 décembre.
    Une équipe de déminage de l'armée nationale afghane fait exploser un engin explosif trouvé sur l'autoroute, à Ghazni, dans la province de Kandahar, le 2 décembre. — LORENZO TUGNOLI/THE WASHINGTON POST/CONTRASTO

    Le 28e Prix Bayeux des correspondants de guerre a débuté lundi avec l'ouverture de plusieurs expositions en entrée libre. Revue en images.

  • "Des traces d’humanité"
    "Des traces d’humanité" — DAMIR SAGOLJ

    Jusqu'au 21 novembre à l'Hôtel du Doyen, « Des traces d’humanité » explique comment à Sarajevo la fraternité entre voisins juifs et musulmans a résisté à l'Holocauste comme à quatre ans d'un siège de la ville par l'armée serbe qui a fait près de 12.000 morts.

  • "Des traces d’humanité"
    "Des traces d’humanité" — DAMIR SAGOLJ

    L'exposition est signée Rémy Ourdan, reporter au journal Le Monde, et Damir Sagolj, photographe et enseignant qui est né et réside à Sarajevo.

  • "Seven Grams"
    "Seven Grams" — KARIM BEN KHELIFA

    Jusqu’au 31 octobre à l’espace culturel Le Radar, « Seven Grams » est une expérience en réalité augmentée réalisée par le journaliste Karim Ben Khelifa.

  • "Seven Grams"
    "Seven Grams" — KARIM BEN KHELIFA

    Elle montre les conditions souvent dramatiques dans lesquelles sont extraits les minerais rares nécessaires à la fabrication de nos smartphones, en particulier en République démocratique du Congo (RDC).

  • "Seven Grams"
    "Seven Grams" — KARIM BEN KHELIFA

    « Seven Grams » propose de remonter la chaîne de production de nos smartphones et d’appréhender leur coût humain.

  • "Myanmar Printemps 2021"
    "Myanmar Printemps 2021" — PHOTOGRAPHE ANONYME

    Jusqu'au 31 octobre dans la chapelle de la tapisserie de Bayeux, « Myanmar Printemps 2021 » montre la répression sanglante des jeunes manifestants birmans après le coup d'Etat militaire. Les photos sont signées par douze jeunes photojournalistes anonymes.

  • "S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles"
    "S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles" — MARYAM ASHRAF

    L'exposition « S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles » de Maryam Ashrafi au Musée d’Art et d’Histoire Baron Gérard, également jusqu'au 31 octobre, expose l'avant et l'après de la guerre qui marque les populations.

  • "S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles"
    "S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles" — MARYAM ASHRAF

    Elle évoque notamment la transformation de la condition des femmes apportée par le mouvement kurde lors de la guerre civile syrienne.

  • '"Eyewitnessed", une femme afghane lève son voile en amenant son fils à l'école, à Kaboul, pour la première fois après la chute des talibans en 2002.
    '"Eyewitnessed", une femme afghane lève son voile en amenant son fils à l'école, à Kaboul, pour la première fois après la chute des talibans en 2002. — MANOOCHER DEGHATI

    Jusqu'au 31 octobre et en extérieur dans la ville de Bayeux, « Eyewitnessed » montre 25 photos grands formats du photographe franco-iranien et président du jury, Manoocher Deghati.

  • '"Eyewitnessed"
    '"Eyewitnessed" — MANOOCHER DEGHATI

    Frère du photographe Reza, Manoocher Deghati a parcouru le monde en travaillant pour l’Agence France Presse (AFP) puis pour l’agence Associated Press (AP).

  • '"Eyewitnessed"
    '"Eyewitnessed" — MANOOCHER DEGHATI

    De l'Iran au Pakistan en passant par le Soudan, son travail montre les combats pour la démocratie.

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