HOMMAGEUn collège nommé Camille Lepage, 8 ans après la mort de la photographe

Loire-Atlantique : Un collège baptisé Camille Lepage, 8 ans après la mort de la photographe

HOMMAGEL’établissement a été inauguré ce mercredi sur la commune de Loirauxence, entre Nantes et Angers
La photojournaliste Camille Lepage, assassinée en Centrafrique le 12 mai 2014, ici avec un danseur local à Bangui en 2013.
La photojournaliste Camille Lepage, assassinée en Centrafrique le 12 mai 2014, ici avec un danseur local à Bangui en 2013. -  S.Cherkaoui/AP/Sipa  / Sipa
Frédéric Brenon

Frédéric Brenon

L'essentiel

  • La photojournaliste angevine avait été tuée dans une embuscade en Centrafrique, à l’âge de 26 ans.
  • Un hommage a été rendu ce mercredi par les élèves du collège Camille-Lepage, en présence de la mère de la reportrice.

Sa disparition avait suscité une très vive émotion. Environ huit ans après la mort de la photojournaliste Camille Lepage, tuée en République centrafricaine, un premier collège a été rebaptisé en son nom. L’établissement a été officiellement inauguré ce mercredi sur la commune de Loirauxence, près d’Ancenis, à une quarantaine de kilomètres d’Angers d’où la jeune femme était originaire.

Un hommage a été rendu par les 450 élèves, en présence de la mère de la reportrice. Une plaque commémorative a été dévoilée, tandis qu’une exposition présentant 15 photographies du travail de Camille Lepage a été installée dans les locaux « afin de continuer à faire vivre son œuvre et son engagement », explique le conseil départemental de Loire-Atlantique.

« Elle a touché le cœur de nos élèves »

Agée de 26 ans, Camille Lepage a été assassinée le 12 mai 2014 par une bande armée contrôlant une partie du territoire, alors qu’elle effectuait un reportage sur le problème de l’exploitation diamantifère dans l’ouest de la Centrafrique, près de la frontière camerounaise.

« Camille représente, pour nous tous, les valeurs de la solidarité et la lutte pour la paix. Elle représente le courage et la volonté d’œuvrer, quoiqu’il en coûte, pour la défense des plus démunis. Elle a touché le cœur de nos élèves », justifie Nathalie Facorat, principale du collège. Le nom de la photographe avait été choisi par les collégiens de Loirauxence dans le cadre d’une démarche globale du conseil départemental visant « une meilleure représentation du féminin dans l’espace public ».

Fin 2019, le destin tragique de Camille Lepage avait été raconté au cinéma à travers le long-métrage de Boris Lojkine intitulé Camille.

Sujets liés