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Labo – Sony Alpha 1 (A1) : un obturateur électronique proche de la perfection

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Avec une obturation électronique capable d'encaisser une rafale à 30 i/s, Sony promet que l'Alpha 1 (A1) est prêt à faire face aux scènes les plus mouvementées sans effet de rolling shutter. Nous avons décidé de mettre l'hybride très haut de gamme à l'épreuve.

Sony Alpha 1 (A1)
Prix de lancement 7300 €
  • Rakuten Rakuten
    5 236,20 €Neuf
  • Fnac.com Fnac.com
    7 299,00 €Neuf
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Sony positionne son Alpha 1 (A1) comme l'appareil hybride le plus avancé de son catalogue. Grâce à son obturateur électronique, il doit pouvoir capturer des séances sportives extrêmes à 30 i/s, mais sans déformations dues au rolling shutter. Nous avons voulu examiner ce point et vérifier si les promesses de Sony étaient tenues.

Le rolling shutter, c'est quoi ?

Mais avant de passer aux choses sérieuses, qu'est-ce que le rolling shutter ? Le rolling shutter, que l'on pourrait traduire par obturateur déroulant en français, désigne une méthode d'acquisition de l'image très répandue sur nos appareils photo modernes. L'enregistrement de la scène est effectué en balayant l'image verticalement ou horizontalement. Ce point est à mettre en opposition à un enregistrement instantané — ou presque — de l’ensemble de l’image sur toute la surface. On parle alors de global shutter.

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L'image de gauche montre le club de golf déformé.

L'image de gauche montre le club de golf déformé.

Puisque l'enregistrement débute sur un côté du cadre et balaye ensuite l’image en partant d’un point A pour arriver à un point B, un décalage dans le temps est présent entre le début et la fin de l'enregistrement. Cette différence souvent négligeable peut malheureusement parfois poser problème et générer des déformations sur les images capturées.

Ce souci, que l'on baptise également rolling shutter par extension, apparaît généralement dans les vidéos lors d'un mouvement latéral ou en prenant en photo une scène très rapide, comme dans le sport. Ajoutons enfin que l'utilisation de l'obturateur mécanique est moins sujette au problème contrairement à l'utilisation de l'obturateur électronique qui y est plus sensible.

Deux processeurs sont intégrés dans l'Alpha 1.

Deux processeurs sont intégrés dans l'Alpha 1.

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Des capteurs stacked pour réduire le problème

Sony, qui souhaite voir son Alpha 1 (A1) régner en maître sur le monde des hybrides, met justement en avant une rafale à 30 i/s obtenue avec l'obturation électronique. Pour y arriver sans déformations, le japonais utilise un capteur Exmor RS.

Le “S” désigne ici stacked, pour empilement en français. Le concept consiste à utiliser des couches avec les différents composants — pixels, mémoire vive, puces de calculs, etc. — plutôt que de les placer côte à côte. Ce type de capteur est déjà utilisé sur les derniers compacts experts du constructeur comme le RX100 VII ou les Alpha 9 (A9) et Alpha 9 II (A9 II).

Schéma explicatif d'un capteur stacked (sur la droite) face à un capteur plus conventionnel (sur la gauche).

Schéma explicatif d'un capteur stacked (sur la droite) face à un capteur plus conventionnel (sur la gauche).

Pour mettre en évidence le problème, nous avons fait tourner une roue de vélo, puis avons utilisé l'obturateur électronique pour figer le mouvement. Pour donner un élément de comparaison, nous avons réalisé le même essai avec d'autres appareils à grande définition :

Hélas, nous n'avons pas réussi à nous procurer à temps un boîtier tel que l'Alpha 9 II ou le reflex Canon EOS-1D X Mark III, tous deux prévus pour l'action.

Sony Alpha 7R IV (A7R IV)
Sony Alpha 1 (A1)

L'Alpha 1 (A1) s'en sort haut la main

Le résultat est alors sans appel en faveur de l'Alpha 1 (A1) qui capture la scène sans difficulté et surtout sans déformations. Bien sûr, l'Alpha 7R IV (A7R IV) et son capteur de 61 Mpx produisent une image problématique et inutilisable. Ce n'est pas vraiment une surprise, l'hybride n'étant pas destiné à la capture de scènes rapides.

Nous sommes un peu plus déçu par le nouveau haut de gamme de Nikon, le Z7 II, même si lui non plus ne cible pas le photographe sportif avec sa cadence de prises de vue à seulement 10 i/s. En revanche, mention spéciale pour l'EOS R5 de Canon dont la rafale peut monter à 20 i/s. On décèle bien une déformation sur les rayons de la roue de vélo, mais elle reste contenue. Nous avons hâte de voir ce que la société nous réserve pour l'avenir !

Prochaine étape : le global shutter

Avec le peu de disponibilité de l'Alpha 1 (A1) à l'heure actuelle et un contexte sanitaire difficile, impossible de réaliser une comparaison exhaustive avec le reste du marché hybride ou dans toutes les situations les plus extrêmes. Pour autant, nos essais en labo et sur le terrain ont montré un résultat exemplaire.

Pour le futur, nous réfléchissons à une procédure normalisée plus exigeante afin de vérifier plus précisément les limites des capteurs photo les plus performants et, pourquoi pas, intégrer cet élément dans notre notation.

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