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Elsa & Johanna, Fabiola Ferrero, Antoine Henault : focus sur PhotoSaintGermain

Du 3 au 19 novembre se tient la 11ème édition de PhotoSaintGermain, le parcours photographique de la Rive gauche. Toute la programmation à retrouver par ici. (Photo d’ouverture : Fabiola Ferrero, Leobaldo Vásquez (65 ans) à Araya, Sucre, Mars 2022 © Fabiola Ferrero pour la Fondation Carmignac)

Le festival PhotoSaintGermain, organisé par l’association éponyme, créée en 2010 et présidée par Benoît Sapiro, effectue chaque année un travail historique et prospectif, faisant place aux talents émergents aussi bien qu’aux artistes les plus reconnus de l’histoire de la photographie. Organisé au cœur de Paris, PhotoSaintGermain s’ancre dans une géographie particulière, riche en histoire et en culture, celle de Saint‑Germain‑des‑Prés ; et cherche à rassembler et associer l’ensemble des acteurs qui constituent cette topographie particulière.

Antoine Henault, Adrien avec fleur, Paris, 2019, série “Insolations”

PhotoSaintGermain propose un parcours gratuit et libre d’accès d’expositions dans une sélection de musées, centres culturels, galeries et librairies de la rive gauche, présentant une programmation riche et éclectique proposée par les galeries associées ; ainsi que plusieurs expositions originales et projets inédits pensés et produits par le festival. Lors de cette nouvelle édition, vous pourrez voyager dans le temps avec la rencontre des peintures d’Eugène Delacroix et les Insolations d’Antoine Henault ou revoir Paris en se baladant sur le quai de Solférino à travers la collection vernaculaire de Jean‑Marie Donat. En poussant la porte du Musée Zadkine, vous découvrirez un nouveau lieu du festival et pourrez vous immiscer dans la vie d’atelier du sculpteur. Le Prix Carmignac du photojournalisme fait également son retour à Saint‑Germain‑des‑Prés et investit le réfectoire des Cordeliers pour sa 12e édition consacrée au Venezuela.

Parmi nos coups de cœur, la première exposition personnelle d’Antoine Henault, Insolations, à la Maison Delacroix. L’artiste y propose un recueil d’images aux découpes solaires, dont la disposition dans l’espace du musée recompose le rythme des saisons. Ses photographies, captées dans la diversité des paysages et des êtres qu’il rencontre, se font la narration d’un monde ré‑harmonisé. On y trouve la nostalgie de la lumière, la torpeur d’un après‑midi, l’ombre et le repos, mais aussi des fruits et des fleurs. La couleur y intervient comme mémoire synesthésique en invoquant des perceptions radieuses : Il s’agit de « sentir le goût, la texture et les odeurs » des couleurs.

Elsa & Johanna, Edith, le petit salon, « Les douze heures du jour et de la nuit », 2022 © Galerie la Forest Divonne / The Eyes Publishing

Nous vous recommandons également l’exposition Ce que vaut une femme : les douze heures du jour et de la nuit des deux photographes Elsa & Johanna, à la Maison d’Auguste Comte. La réédition d’un ouvrage intitulé Ce que vaut une femme : traité d’éducation morale et pratique des jeunes filles publié en 1893 avec le soutien du Ministère de l’instruction publique se trouve à l’origine de ce projet. Le ton est donné dès l’introduction,
sous la plume de son autrice Éline Roch : « Qu’adviendrait-il de notre pays le jour où la femme se trouverait détournée de sa destination naturelle, où la jeune fille pourrait supposer qu’il existe autre chose pour elle que la mission noble et sainte d’être épouse, d’être mère ? ». Sur une invitation de The Eyes Publishing, les deux photographes donnent leur interprétation de cette vision rétrograde de la condition féminine.

Pour finir, ne ratez pas l’exposition de la gagnante du Prix Carmignac du photojournalisme 2022. Au Réfectoire des Cordeliers, elle présentera sa série Venezuela : The Wells Run Dry, où elle explore la disparition de la classe moyenne vénézuélienne en revenant sur des lieux symboles d’un boom économique révolu. Démocratie prospère dans les années 1960 et 1970, le pays peine à s’extirper d’une crise économique profonde, marquée par la chute du cours du pétrole, une corruption endémique et une hyperinflation massive. Sept années consécutives d’effondrement économique et de crise politique ont creusé le fossé des
inégalités et détruit la classe moyenne.

Sans oublier l’exposition de Christophe Beauregard sur la non-binarité de genre, à la galerie Ségolène Brossette ; MOMENTS, l’exposition exclusive dédiée à Andy Warhol, à la galerie Chenel et enfin l’exposition consacrée à l’Irlande vue par Martin Parr au Centre Culturel Irlandais.

Du 3 au 19 novembre, 11ème édition de PhotoSaintGermain. 

Source : photosaintgermain.com


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