En images : La 53ème édition des Rencontres de la photographie à Arles

exposition 40 expositions sont proposées au public du 4 juillet au 25 septembre 2022

Olivier Juszczak
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Photogramme extrait de la vidéo "Cartographie du corps". Avec l’aimable autorisation des artistes.
Photogramme extrait de la vidéo "Cartographie du corps". Avec l’aimable autorisation des artistes. — Susan Meiselas & Marta Gentilucci

Les 53èmes Rencontres de la photographie d’Arles se déroulent du 4 juillet au 25 septembre 2022. Cette année, 40 expositions sont proposées au public, regroupées en cinq grands thèmes : « Performer », « Expérimenter », « Emerger », « Explorer & Témoigner », et « Revisiter ». A noter la mise en avant de talentueuses femmes photographes comme Susan Meiselas, Lee Miller (1907-1977) ou Léa Habourdin. Voici un petit aperçu en images.


Réalisation : Olivier JUSZCZAK

  • Affiche Rencontres de la photographie 2022.
    Affiche Rencontres de la photographie 2022. — Rencontres d'Arles

    Cinq grands thèmes – « Performer », « Expérimenter », « Emerger », « Explorer & Témoigner », et « Revisiter » – rythment la 53e édition des Rencontres de la photographie à Arles.

  • "Visage", Providence, Rhode Island, 1975-1976. Avec l’aimable autorisation de The Woodman Family Foundation/Artists Rights Society (ARS)/Bildrecht/COLLECTION VERBUND, Vienne.
    "Visage", Providence, Rhode Island, 1975-1976. Avec l’aimable autorisation de The Woodman Family Foundation/Artists Rights Society (ARS)/Bildrecht/COLLECTION VERBUND, Vienne. — Francesca Woodman

    L’exposition Une avant-garde féministe des années 1970, qui réunit plus de deux cents œuvres de soixante et onze femmes artistes de la collection Verbund à Vienne, est présentée la première fois en France. Sur les années 1970, elle montre les travaux des premières artistes qui proposèrent une nouvelle « image de la femme », dénonçant le sexisme, les inégalités sociales et les structures du pouvoir patriarcal.

  • Photogramme extrait de la vidéo "Cartographie du corps". Avec l’aimable autorisation des artistes.
    Photogramme extrait de la vidéo "Cartographie du corps". Avec l’aimable autorisation des artistes. — Susan Meiselas & Marta Gentilucci

    Toujours dans la thématique « Performer », Susan Meiselas et Marta Gentilucci proposent Cartographies du corps qui trace une carte de la peau et des gestes de femmes âgées.

  • "Photographie de rue XIII", 2019. Avec l’aimable autorisation de l’artiste.
    "Photographie de rue XIII", 2019. Avec l’aimable autorisation de l’artiste. — Lukas Hoffmann

    La catégorie « Expérimenter » regroupe au total six expositions. Celle du Suisse Luka Hoffmann nous montre son travail de photographie de rue réalisé avec une chambre photographique à main levée (sans trépied). Une pratique très originale.

  • "Tout ce qui est solide", 2014. Avec l’aimable autorisation de l’artiste et de LUX.
    "Tout ce qui est solide", 2014. Avec l’aimable autorisation de l’artiste et de LUX. — Louis Henderson

    L’exposition Chants du ciel juxtapose des photographies historiques et contemporaines. Elle évoque les conséquences des technologies de l’informatique en nuage « cloud » sur le changement climatique et la géopolitique.

  • "Wendell travesti", juillet 2019, série "Comme une rivière". Avec l’aimable autorisation de Loose Joints et de l’artiste.
    "Wendell travesti", juillet 2019, série "Comme une rivière". Avec l’aimable autorisation de Loose Joints et de l’artiste. — Daniel Jack Lyons

    La catégorie « Emerger » met en avant les 10 artistes sélectionnés pour le Prix Découverte Louis Roederer, dans le but d’exposer la scène émergente de la photographie.

  • "Billy et Minzly", série "Je ne supporte pas de te voir pleurer", 2020. Avec l’aimable autorisation de Sasha Wolf Projects et de l’artiste.
    "Billy et Minzly", série "Je ne supporte pas de te voir pleurer", 2020. Avec l’aimable autorisation de Sasha Wolf Projects et de l’artiste. — Rahim Fortune

    Pendant la semaine d’ouverture, un jury décerne le Prix Découverte Louis Roederer, qui récompense le lauréat et la structure porteuse du projet à travers une acquisition d’un montant de 15.000 euros. Le public décerne, quant à lui, le Prix du Public à travers une acquisition d’un montant de 5.000 euros.

  • "Sans titre", série "Rhapsodie sur Terre", 2021. Avec l’aimable autorisation de l’artiste.
    "Sans titre", série "Rhapsodie sur Terre", 2021. Avec l’aimable autorisation de l’artiste. — Wang Yimo

    Cinq autres artistes sont également exposés dans cette thématique. L’exposition du Chinois Wang Yimo se compose d’une vidéo, d’une animation expérimentale et d’installations lumineuses, avec en toile de fond une centrale électrique désaffectée.

  • Série "Quand je suis triste, je prends un train pour la vallée du bonheur", Hong Kong, 2014. Avec l’aimable autorisation de l’artiste.
    Série "Quand je suis triste, je prends un train pour la vallée du bonheur", Hong Kong, 2014. Avec l’aimable autorisation de l’artiste. — Pierfrancesco Celada

    Ou encore celle de Pierfrancesco Celada qui dresse un portrait de Hong Kong et de ses réalités complexes et multiples.

  • "Images-forêts : des mondes en extension", sérigraphie, pigments d’écorce de chêne et de charbon. Avec l’aimable autorisation de l’artiste.
    "Images-forêts : des mondes en extension", sérigraphie, pigments d’écorce de chêne et de charbon. Avec l’aimable autorisation de l’artiste. — Léa Habourdin

    La thématique « Explorer & Témoigner » se compose de huit expositions. Dans Images-forêts : des mondes en extension, Léa Habourdin présente son travail sur les forêts sauvages via deux méthodes : lanthotype, une image créée à partir de matériel photosensible de plantes, et la sérigraphie, une technique d’impression directe, dont elle a fabriqué l’encre à partir d’espèces végétales.

  • Série "Côte perdue", 2016 (exposition "Et pourtant, elle tourne"). Avec l’aimable autorisation de l’artiste et de MACK.
    Série "Côte perdue", 2016 (exposition "Et pourtant, elle tourne"). Avec l’aimable autorisation de l’artiste et de MACK. — Curran Hatleberg

    L’exposition collective Et pourtant, elle tourne présente des photographies de la vie telle qu’elle est au sein des Etats-Unis du XXIe.

  • "Chapeaux Pidoux" (avec marque de recadrage originale de Vogue Studio), Londres, Angleterre, 1939.
    "Chapeaux Pidoux" (avec marque de recadrage originale de Vogue Studio), Londres, Angleterre, 1939. — Lee Miller Archives, Angleterre, 2022

    La catégorie « Revisiter » permet en quatre expositions de redécouvrir le travail de photographes grâce aux archives. Comme celui de l'Américaine Lee Miller (1907-1977), qui fut la muse de Man Ray mais aussi une photographe professionnelle.

  • "Shravanabelagola", Karnataka, Inde, 1981. Avec l’aimable autorisation de Black River Productions, Ltd./ Galerie Thomas Zander/Mitch Epstein.
    "Shravanabelagola", Karnataka, Inde, 1981. Avec l’aimable autorisation de Black River Productions, Ltd./ Galerie Thomas Zander/Mitch Epstein. — Mitch Epstein

    Ou encore celui de son compatriote Mitch Epstein qui réalisa entre 1978 et 1989 huit voyages en Inde. A noter que 15 autres expositions sont présentées dans le cadre du « Grand Arles Express » dans la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

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